Secours d’été : un Dragon veille sur la Lozère !

lundi 1er juillet 2013

L'équipage de l'EC 145 Dragon 48 : à gauche, le pilote Pierre-Alain Carton, à ses côtés le MOB Guillaume Michel - Photo 48info.frCe lundi, sur le tarmac de l’aérodrome de Mende, le lieutenant-colonel Single a présenté l’organisation estivale du SDIS pour les secours. Une organisation à la mesure du département qui comprend l’ouverture d’une base temporaire d’hélicoptère, la surveillance des baignades par des pompiers sauveteurs aquatiques (SAV) pour les lacs de Langogne et Villefort, ainsi que la campagne feux de forêts et notamment l’avion de surveillance Horus.

On en parle, on en reparle… et finalement le préfet est officiellement venu voir la bête, lundi 1er juillet, sur sa base de l’aérodrome de Mende. Et pour cette visite, il était accompagné du principal artisan de la victoire, le sénateur-maire Alain Bertrand, qui a su conquérir Paris et tout particulièrement convaincre Manuel Valls de l’importance de la chose pour notre département.
Bref, La Lozère a finalement son Dragon pour l’été, un hélicoptère EC145, de marque Eurocopter. La machine de 3,6 t, bimoteur compatible pour la vision nocturne et qui consomme 300 l/h a assez de coffre pour subvenir à tous les aléas que les Lozériens pourraient connaître en terme de secours. Le Dragon, qui peut transporter huit passagers et deux membres d’équipage, est configuré pour les secours. Son équipage est alors composé d’un pilote, d’un mécanicien treuilliste, d’un IMP3 (la plus haute formation des sapeurs pompiers pour le secours en milieux périlleux), d’un médecin et d’un infirmier (Samu ou Sdis). C’est la Sécurité civile qui affrète ce Dragon salvateur. Le lieutenant-colonel Éric Single, directeur du SDIS, a aussi confirmé qu’avec ce Dragon on mettait tout en œuvre « pour travailler tous ensemble à la préservation des populations ». Ses avantages ? Ici, les délais d’évacuation terrestres oscillent entre 33 minutes et 1 h 30. Avec le Dragon, ils se résumeront à moins de 15 minutes Pour les secours en milieux périlleux, il fait passer le temps moyen d’intervention de 8 heures à 1 h 45. Et puis, il permet d’opérer une mutualisation des moyens entre les pompiers et le Samu. Un fait dont se félicite le chef de service, le Dr Chassing : « c’est une avancée considérable qui permettra de transporter une équipe médicale complète », explique-t-il. En plus, la technologie biturbine permet de se poser sur l’hôpital et de directement organiser les transferts de patients souffrant de pathologies qui ne sont pas traitées en Lozère. Pour sa part, Le lieutenant-colonel Éric Single devait aussi rappeler l’intérêt d’une telle machine en citant des chiffres qui ne trompent pas sur l’intérêt des missions héliportées : entre 2001 et 2007 on enregistre un ratio de 2,8 interventions par jour (essentiellement des missions feux), puis 351 interventions en 2009 et 300 en 2010. Enfin 1992, le Dragon est intervenu 181 fois pour porter secours aux Lozériens avec un ratio de 2,59 interventions par jour…

Explications en vidéo à partir de 2 mn 36 s… Source : lalozerenouvelle.com

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