Secours chamoniards durant l’été 1982

Des images d’époque retrouvées...

Publication : 13/06/2016 Auteur(s) : Francis


Durant l’été 1982 (entre le 1er juillet et le 10 août), une équipe de tournage japonaise a réalisé un reportage sur les secours chamoniards à l’aide d’une caméra 16 mm. C’était le temps des Alouette III de la Gendarmerie (F-MJBL) et de la Sécurité civile (F-ZBBQ) sur la DZ des Bois de Chamonix. Des images rares, tournées en conditions réelles, au plus prêt de l’action des secouristes.

1ère partie du film - durée 44 minutes - résolution 640x512
Machines présentes à l’image
• Alouette III F-MJBL Gendarmerie • Alouette III F-ZBBQ Sécurité civile,
• SA 315B Lama rouge F-GDCZ • SA 315B Lama blanc F-____.


Témoignage
À Paris, au cours de leur réunion annuelle en 1982, les Chefs de Base et Responsables Mécaniciens du Groupement Hélicoptère de la Sécurité Civile s’apprêtent à regarder un film présenté par Roger Colin de la Base d’Annecy.
Le pilote Gilbert Lebon dit "la buse" aux commandes de l'Alouette III F-MJBO (fin des années 80) - Photo André Fatras collection F. DelafosseNotre principal étonnement vient du fait que cette production a été réalisée quelque temps auparavant par des cinéastes japonais avec l’aide d’un second hélicoptère pour pouvoir capter des images de secours bien réelles.
L’intérêt que pouvait porter un pays étranger à certains d’entre nous dans la mise en valeur de notre profession captait toute notre attention.
C’est dans cette ambiance cinématographique que je découvre vraiment ces fameux secours en montagne dont on nous parle régulièrement dans les médias.
Je venais d’avoir eu connaissance d’une demande de volontaire en qualité de Mécanicien/Sauveteur/Secouriste à Annecy pour compléter l’effectif suite au départ en retraite de Gilbert Mezureux. Méconnaissant totalement le milieu montagnard, j’hésitais encore un peu à répondre. Les images que je venais de voir, mais surtout mon entretien qui en suivi avec Michel Lamousse de la Base de Grenoble (décédé dans un accident d’hélicoptère en 1984) finira par me rassurer et conforter ma décision. En effet, me lancer dans l’idée d’appartenir peut-être un jour à ces équipages qui forçaient mon admiration et parmi lesquels, la fonction de Mécanicien de Bord trouvait là toute son optimisation, était loin de me déplaire.

Venue en renfort de la Base d'Annecy, l'Alouette III F-ZBBQ décolle (équipage Daniel LALIQUE-Francis DELAFOSSE) depuis la DZ des Bois de Chamonix , le 12 mars 1984, direction : l'hôpital d'Annecy (transfert interhospitalier) - Photo DR collection Francis DelafosseOn peut assister dans ce film en situation réelle, au sauvetage effectué par une Alouette III (F-ZBBQ) pilotée par Michel Durand et munie du treuil électropneumatique (câble acier de 25 mètres) aux mains du treuilliste Noël Rivière. Cette disponibilité de longueur se trouve très peu performante pour les secours en paroi et cela oblige le pilote à se positionner très près des parois rocheuses. La verticale parfaite est rarement obtenue et oblige le treuilliste au balancement de l’extrémité du crochet câble pour pouvoir atteindre sa « cible ». La difficulté est maximum lorsqu’il y a, à la fois, le balancement et le tournoiement sur elle-même de la civière hélitreuillable et je confirme que pour avoir personnellement vécu l’expérience, l’inconfort de la personne fixée à l’intérieur est total.

Déjà stupéfait par le courage des M.N.S. de la côte Atlantique, le travail des sauveteurs du PGHM de Chamonix me remplit davantage encore d’étonnement et d’admiration.
Aux premières loges à bord de l’hélico, il m’arrivait de voir les impacts de chutes de pierres leurs frôlant parfois les oreilles, comme si quelqu’un s’amusait à leur tirer dessus. Cockpit avec le tableau de bord de l'Alouette III Sécurité civile sur la DZ des Bois (en arrière-plan, la cabane) - Photo DR collection Maison de la Montagne de Chamonixe Nous avions toujours cette anxiété de ne pas pouvoir être en mesure de les récupérer une fois la victime secourue. Les chutes de pierres, la mauvaise météo ou la proximité de la nuit pouvaient nous en empêcher. Quand je pense que beaucoup d’entre eux s’inquiètent de nous voir rejeter par le vent ou effleurer le rocher du bout de nos pales... Mais je n’aurais pas échangé un instant ma fonction avec l’un d’entre eux. J’ai été très heureux de constater dans ce film que l’un de ces sauveteurs, Henri Cazemajor, se retrouve être un peu le fil conducteur du scénario, car c’est lui qui a forcé le plus mon admiration pendant douze années passées au service du secours en montagne à Chamonix.
Ce film nous permet de découvrir également le travail extraordinaire et spectaculaire effectué par ces sauveteurs du PGHM en dehors de leur participation avec l’hélicoptère.
Aucun film ou aucun livre ne décrira jamais assez la réalité vécue à leurs côtés dans cette véritable aventure humaine qu’il m’a été donné de vivre à travers toutes ces joies et ces peines vécues dans le domaine du secours héliporté en haute montagne.

 Déroulement d’une mission d’hélitreuillage avec l’Alouette III SC à l’époque du film 
• L’équipage décolle avec à bord un ou deux sauveteurs ainsi que le matériel embarqué en fonction des informations obtenues.
Treuillage avec l'Alouette III de la Sécurité civile dans le massif du Mont Blanc - Photo collection F. Delafosse• Nous restons en permanence en contact radio avec le Centre de traitement des secours du PGHM.
• Arrivé dans le secteur, guidé au besoin par les sauveteurs ou par radio, l’équipage s’assure de la conformité de l’appel et rend compte de la situation.
• Si l’hélitreuillage doit être effectué à proximité de la paroi, une reconnaissance approfondie du secteur est effectuée en particulier en amont du secours (possibilité de chutes de pierres, coulées de neige, présence d’autres cordées, voire autres victimes). Il est même convenu parfois de descendre le sauveteur en bout de câble dans un premier temps et de l’approcher ensuite en translation de l’appareil sur le point de dépose, afin de laisser le moins longtemps possible l’hélicoptère exposé à la face rocheuse.
• Le pilote s’assure de la puissance nécessaire de son appareil et des conditions de vent.
• Si la zone est nuageuse, le treuilliste portera une attention toute particulière au secteur arrière gauche de l’appareil. L’arrivée d’un nuage peut être très rapide et échapper au champ visuel du pilote.
• Le pilote choisit une "référence sol" pour maintenir son stationnaire.
L'équipage pilote/treuilliste à bord de l'Alouette III Sécurité civile communique au travers de l'intercom - Photo © André Fatras• Sans référence possible, le treuilliste pourra lui donner les indications nécessaires pour le maintien de l’appareil en vol stationnaire.
• Rarement obligé d’effectuer une récupération directe à l’aide de la sangle de hissage, un sauveteur se prépare à descendre au bout du câble pour accrocher la personne à secourir, l’appareil se positionnant le plus possible à la verticale.
• Le pilote prête toute son attention sur la position de l’appareil par rapport à la paroi. Ceci est facilité par l’éclairage du phare sur l’extrémité des pales, beaucoup mieux distinguable, même en plein jour. C’est le moment le plus critique de la mission.
• L’équipage s’efforce de communiquer dans le téléphone de bord (intercom) pour s’assurer de sa constante efficacité. Le treuilliste pourrait très bien lui donner des informations, ignorant qu’il n’est plus en écoute (débranchement intempestif ou autre). Il le rassure en permanence avec précisions :
Le mécanicien Noël Rivière au retour d'une intervention à bord de l'Alouette III Sécurité civile (août 1983) - Photo Bruno Bachelet Gettyimages«  – J’ouvre la porte, j’accroche le sauveteur, je bascule la trappe, je le descends... ça descend, ça descend... viens sur moi.
– Là, c’est bon ?
– Encore... encore un mètre ; top c’est bon, il va bientôt toucher... ; ça y est, c’est posé ; il s’assure, il se décroche. Tu peux dégager sur toi, je remonte mon câble.
– T’as encore beaucoup de câble ?
– Encore 3-4 mètres et c’est bon... Je ferme la porte ; OK, on peut y aller
".
Le pilote signale ensuite à la radio : « A Cordial de Dragon, nous avons déposé le sauveteur ; rentrons à la DZ ».
Être "les yeux du pilote" à ce moment-là, n’a aucun intérêt si on ne lui transmet pas le mieux possible tout ce qui est bon à signaler. L'équipage Michel Durand - Jean-Pierre Schuller aux commandes de l'Alouette III Dragon 74 : Un équipage incontournable de l'historique du secours en montagne à Chamonix (fin des années 70, début 80) - Photo collection M. Durand La demande de coupure du câble placée sur le "manche pilote" peut-être formulée subitement en cas de gros problème (Le système de coupure du câble est actionné sur les treuils de 25 et de 40 mètres par une cartouche pyrotechnique qui percute un petit marteau tranchant net le câble. En cas de besoin, une cisaille est disponible dans la cabine à portée de main du treuilliste). D’une longueur de 25 mètres sur le treuil électropneumatique, il arrive qu’une corde en assure la rallonge, surtout dans les cas de récupération de victimes décédées difficiles d’accès, exposant dangereusement les sauveteurs. Limité en poids, une seule personne à la fois peut être treuillée. Son matériel sera récupéré dans un deuxième temps.
Hélitreuillage du sauveteur Jean-Luc Yvon avec son chien - Photo © André Fatras• La personne à hélitreuiller, accrochée au câble, ne peut-être remontée que lorsque le treuilliste sera certain qu’elle n’est plus assurée au sol. Il demande au pilote de soulever légèrement l’appareil jusqu’à tension complète du câble avant d’actionner le moteur du treuil et en évitant tout frottement de son câble sur les rochers. Sur ce type de treuil, l’action est assez brutale, il n’y a pas de vitesse lente. Sauf conditions exceptionnelles, la personne hélitreuillée ne doit pas être « arrachée » à la montagne, mais « cueillie » avec la plus grande prudence.
• A la remontée, si le ballant du câble est inévitable, le treuilliste demande au pilote de dégager de son côté au moment propice pour ne pas heurter la personne treuillée sur la paroi.
• Le câble sera ensuite stabilisé à la main et s’il le faut au pied, avant sa remontée effective dans l’hélico. Sur la DZ des Bois avec de G à D : Gilbert Lebon (pilote), Didier Espéron (mécanicien) en compagnie du médecin et d'un sauveteur du PGHM de Chamonix posent devant l'Alouette III F-MJBL (1988) - Photo collection D. Espéron En cas de panne du treuil, courante sur ce type de treuil, la victime sera ainsi maintenue en pendulaire jusqu’au sol.
• Le treuilliste réceptionne la personne avec toute l’attention possible en cas de blessures, il remonte la trappe de sauvetage en s’assurant de son verrouillage complet et referme la porte coulissante de l’Alouette.
• Il surveille de près la victime secourue qui, une fois rassurée, peut avoir un comportement totalement inattendu (effondrement émotionnel ou attitude exubérante) ceci jusqu’au posé de l’appareil et la remise au personnel chargé de l’éventuel transfert en milieu hospitalier.

Le treuil « Air Equipement » électropneumatique de 25 mètres
Les équipages de la Base d'Annecy posent devant l'Alouette 2 F-ZBAA le 1er mai 1966 avec de G à D : Lumpert, Riera, Rouet, Maret, Bérard, Graviou - Photo archives GHSCIl sera remplacé progressivement sur les Alouette III par le treuil électrique de 40 mètres dès le début des années 80.
En montagne, tout d’abord rangé en magasin, cet équipement ne fut pas immédiatement employé, puis, installé sur l’appareil et bâché en permanence, il sera utilisé en secours montagne pour la première fois par l’équipage Graviou-Rouet en 1967. Ayant commencé sa carrière dans le secours en mer avec l’Alouette II, il offrait beaucoup de désagréments :
• La longueur du câble est trop réduite pour le secours en montagne. L’encrassement régulier des tiroirs distributeurs oblige, en vol, à une action manuelle acrobatique pour le dépannage. Pour ce faire, un système de levier fut adapté sur ce treuil, mais seulement sur ceux utilisés par la Marine nationale.
Treuilliste (F. Delafosse) en action avec le treuil de 25 m sur l'Alouette III de la Sécurité civile - Photo D. Camus collection F. Delafosse• La ponction d’air en provenance du turbomoteur n’est pas négligeable.
• Sa sensibilité au gel est trop importante, un réchauffage antigivre est installé sur les appareils de la Gendarmerie.
• Un système de sécurité (robinet manuel qui permet la coupure de l’arrivée d’air en provenance du turbomoteur pour assurer la rotation du treuil) déjà présent sur les appareils de la Marine, fut monté sur Alouette II et III Protection civile après l’incident que j’ai vécu au cours d’un exercice de secours en mer et qui a bien failli me coûter un bras (au sens propre).

La formation opérationnelle des treuillistes est, à cette époque, assurée "sur le tas". L’expérience est parfois reçue voire recherchée auprès des collègues plus anciens.


Extraits vidéos

SA 316 s/n°1798 Alouette 3 F-ZBBQ, indicatif : Dragon 74 de la base d'Annecy-Chamonix en 1982 - Photo DR Mission : Hélitreuillage en brassière à l’aide du treuil de 25 m
 Machine : SA 316 s/n°1798 Alouette III F-ZBBQ Sécurité civile - Indicatif : Dragon 74.
 Lieu : Massif du Mont-Blanc - Flammes de Pierre (Les Drus).
 Équipage : Michel DURAND (pilote), Noël RIVIÈRE (mécanicien d’équipage), Pierre RAVENEAU et Pierre FAUSSURIER (secouristes du PGHM).
 Drop zone : DZ des Bois à Chamonix (74)
A la descente de la victime sur la DZ des Bois, accueillie par le responsable des Sapeurs-Pompiers : Robert PETIT-PRESTOUD (de dos).
Images Air-Air tournées depuis le LAMA blanc (visible furtivement en arrière-plan sur la DZ des Bois).


Vidéo DR - collection Yves MATHELIN : Tous droits réservés - Durée 2 mn 21 sec.

Source : K7 VHS numérisée sur support numérique (DVD) - résolution initiale : 768x576 pixels.

Le blessé sur le brancard est sorti de l'Alouette III F-MJBL de la Gendarmerie - Photo DR Mission : Évacuation de blessés après leur récupération en plusieurs rotations d’hélicoptère.
 Machine : SA-319B s/n°2009 Alouette III F-MJBL du D.A.G. de Chamonix
 Équipage : ? (pilote), ? (mécanicien d’équipage), ? (secouristes du PGHM).
 Lieu : Massif du Mont-Blanc
 Drop zone : DZ des Bois à Chamonix (74)

Extrait - résolution 716x562 pixels

Vidéo DR - collection Yves MATHELIN : Tous droits réservés - Durée 2 mn 21 sec.

Source : K7 VHS numérisée sur support numérique (DVD) - résolution initiale : 768x576 pixels.

Merci à Noël RIVIÈRE, Yves MATHELIN, Roger EMIN et Hisashi SEKINO pour leur précieuse collaboration. Hélitreuillage depuis l'Alouette 3 F-ZBBQ avec la Mer de glace en arrière-plan (début des années 80) - Photo DR

Légende de la 2ème photo du Portfolio ci-dessous (été 1983 - Photo © Jean-Claude Stamm)
Devant les Alouette III de la Sécurité civile (F-ZBBS) et de la Gendarmerie (F-MJBL).
Accroupis, de G à D : Michel PINSSON, Sauveteur en renfort, Jean GAUTHIER

Debout de G à D : Robert PETIT-PRESTOUD, Médecin du PGHM, Michel DURAND (pilote), Dr J. FORAY, Jean-Pierre SCHULLER (mécanicien d’équipage), Dr F. SALON, Francis DELAFOSSE (mécanicien d’équipage), Roger COLIN (pilote & chef de Base), Jean-Pierre CHASSAGNE, Jean-François BRUN, Sauveteur en renfort, Dr Thierry GUICHARD, Robert PHILIPPE (mécanicien d’équipage), Jackie CHARBONNIER (pilote)

Debout en arrière-plan (ambulance) de G à D : G. TOSELLO, SP Chamonix.

Documents joints

Vos commentaires

  • Le 17 mai 2016 à 17:20, par potelle jean marie En réponse à : Secours chamoniards en été 1982

    Bravo pour ces images d’archives très rares ; A part en LIMITE DE PUISSANCE de mon ami Philippe de DIEULEVEULT pas grand chose n’a existé sur le Secours en montagne et ses intervenants. Chapeau à ceux qui ont su trouver les images et un grand MERCI

    Répondre à ce message

  • Le 15 juin 2016 à 09:56, par Mathelin yves En réponse à : Secours chamoniards durant l’été 1982

    Depuis janvier 1989, mes jambes m’ont abandonné ; j’ai dû repenser toute ma vie dans le moindre détail. J’adorais mon métier de secouriste à Chamonix. Au fur et à mesure des années, trois ans au PGHM de Grenoble puis 9 ans à Chamonix, j’avais appris mon métier auprès de Penin, Emin et Brun. J’avais été ébloui, d’emblée, par la classe des pilotes du secours , Leplus, Simian, Franjoux, Lebon, Durand, Colin, Romet, Charbonnier, Saffioti, Boutard, Pierre et je garde, tous ces souvenirs, très présents. Ils ont enrichi ma vie.
    Le décrochage de ce mode de vie « secourir » est très compliqué, encore plus quand on se retrouve en chaise roulante suite à un accident. J’ai retrouvé le ski assis après quatre années de doute, les marathons en chaise de sport, l’aviation avec une première qualification montagne délivrée à un pilote handicapé des membres inférieurs, des voyages lointains solitaires engagés, le parapente solo en chaise, l’héliski dans le Caucase en Russie, un autre dépassement de soi.
    Mais ce souvenir du SECOURS reste intact. L’équipe d’ Hélico-Fascination a su réveiller un moment de ma vie douloureusement enfoui . Je vous remercie de m’avoir fait renaître toutes vos expériences même si quelques unes restent aussi tragiques pour votre corps, pour vous-mêmes, vos familles.
    Je remercie plus particulièrement mon cher Francis et Christophe pour votre investissement et le traitement soigné des informations délivrées jour après jour. C’est passionnant de vous lire et de faire revivre le passé, mais aussi de mettre en lumière le présent.
    Yves Mathelin

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  • Le 15 juin 2016 à 10:59, par Mathelin yves En réponse à : Secours chamoniards durant l’été 1982

    Oh quel oubli de taille ! pour le sauveteur sauvé que je suis, du 31 janvier 1989 par René et Nono…
    Je veux parler du binôme que vous formez avec votre pilote, VOUS, Mécaniciens,
    Durant l’opération de secours mais pas seulement .
    Le rôle vital que vous avez dans l’entretien et la sécurité des machines, utilisées très souvent dans les pires conditions de vol.
    Sans lui, sans vous, il ne se passerait rien…
    Merci à Delafosse, Schuller, Rivière, Courbaron, Robert… et les autres…
    Yves Mathelin

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    • Le 17 juin 2016 à 12:06, par DELAFOSSE En réponse à : Secours chamoniards durant l’été 1982

      Petite précision technique
      Il est a noter que le treuil électrique a été affecté aux hélicoptères de secours en montagne dès 1981 en remplacement des treuils électropneumatiques de 25 m.L’expérimentation ayant révélée quelques anomalies de fonctionnement en activité opérationnelle, ils furent retirés et de nouveau remis en place plusieurs mois plus tard.

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