L’arrivée d’un nouvel appareil au Musée est toujours un événement... Enfin, pour certains plus que d’autres...
Cette fois, il s’agit de l’Alouette III F-ZBAN de la Sécurité civile, une bonne occasion pour fêter l’événement. Bon, comme d’habitude, je m’arrange pour être présent, et comme d’habitude, j’arrive plutôt de bonne heure (8h45 pour une arrivée prévue à 10h), bien m’en a pris, vous le verrez tout à l’heure...
Dès l’entrée, les gens du musée m’accueillent de très gentille façon et m’invitent à suivre les gens de la Sécurité civile vers le Hall de la Voilure Tournante pour un petit café de bienvenue.
Impressionnant dispositif policier, c’est vrai qu’il va y avoir un ministre. Détail croustillant : Je surprend une conversation d’un officiel avec quelqu’un du Musée, qui s’inquiète de la couleur des fauteuils dans le hall de la Cocarde pour les discours. Réponse de la personne du Musée :"Vous savez, l’organisation du Musée est parfois... poétique !". Le gars est d’abord surpris puis comprend ; savoureux !
La mezzanine du Hall Hélicos se remplit peu à peu et je rencontre Gérard Feldzer, en train de mettre la dernière main à son discours entre café et viennoiseries.
Toujours sympathique avec moi, nous échangeons quelques mots, puis l’heure approchant, tout ce monde se dirige vers le lieu prévu de l’atterrissage.
Une fois dehors, une petite frayeur, je crois comprendre que ces messieurs de la "Maréchaussée" vont évacuer les "non officiels". Heureusement il n’en est rien, ouf !
Pour une fois je suis un peu préparé. Le site du Musée de l’Air a eu la bonne idée de montrer des photos de la répétition de jeudi dernier. Du coup, je sais par où l’appareil va arriver et comment il va arriver, une première pour moi.
J’arrive devant l’aire d’atterrissage, des barrières de plus de deux mètres de haut se dressent. Pas grave, je ne sais pas si c’est fait exprès mais le maillage de ces barrières est très léger et assez souple pour pouvoir passer l’objectif au travers, bravo !
Bon, n’étant pas un photographe pro, ni un VIP, je reste coté public comme d’habitude. Et en fait j’en suis assez content car je m’aperçois que les photographes sont "parqués" dans un recoin et du coup, je serais mieux placé et surtout plus prêt que si j’avais été avec eux !
Après quelques minutes d’attente, voici les appareils. Ils passent au loin, en partie cachés par toute les constructions du futur salon du Bourget. Le truc marrant, quasiment personne n’a pu profiter du spectacle de "l’arrosage" de l’Alouette par les camions-pompe (dernier atterrissage pour l’entrée au Musée). Personnellement, j’ai juste aperçu les jets d’eau au lion par dessus le Mercure et le B-727 FedEx, dommage... Enfin, elle arrive escortée par deux EC-145 avec à leur bord une pleine cargaison de photographes.
Une Photo que j’aime particulièrement, bien que pas très belle. Regardez le sourire de Valérie André, il en dit long sur le plaisir toujours intact du vol en hélicoptère.
Un truc s’est passé, lors de sa descente, Michelle Alliot-Marie, m’aperçoit et c’est le choc ! Au moment ou nous allons nous jeter dans les bras l’un de l’autre, les officiels et les photographes envahissent le terrain...
Michel Drucker, grand fan des ventilateurs était également de la fête, mais restait discrètement en arrière. Sacré Michel ! Formidable !
Une fois que les présentations et les saluts sont faits, tout le monde se dirige vers le Hall de la Cocarde pour les discours et les hommages. En y réfléchissant, je ne suis pas le mouvement, je préfère laisser ces gens entre eux, ce n’est pas ma place... Autant rester près de l’Alouette, de plus, au fur et a mesure que les gens de la Sécurité civile, délaissent l’appareil, les gens du musée, commencent, discrètement, à en prendre possession. Très discrètement ils la poussent à coté du Canadair.
Et voilà ! C’est triste mais toutes les bonnes choses ont une fin. Michelle Alliot-Marie s’en retourne. Nous n’avons pas pu nous parler c’est dommage... En partant, elle ne peut s’empêcher me faire un dernier signe, au revoir !
Une fois la haute autorité partie, les "Sécurité civile", comme pour un dernier hommage, se regroupent une dernière fois devant l’Alouette. Entourant Valérie André et Michel Drucker, ils sont prêts pour la photo. Bon ben...Bien sympa, mais pour une fois je me fais prendre de vitesse et c’est un véritable mur de photographes que je ne peux surmonter avec ma petite taille ; il me faut une idée... Un coup d’œil circulaire, et je trouve ! La mezzanine du Hall Hélicos, yes !
Je cavale, je grimpe les marches quatre à quatre en croisant quelques policiers déçus qui pensaient sans doute pouvoir boire un café et voici donc le résultat, ça le fait, non ?
Coup de bol, parmi cette "meute", j’ai quelques bons amis ; Merci Fred !
Et voilà, fermez le ban ! L’heure de la dispersion a sonné... Après quelques instants, les gens du Musée reprennent possession de la libellule pour la mettre à l’abri. Direction : le Hall Concorde où elle va être à l’abri certainement... provisoirement.
Personnellement, je pense qu’ils auraient du finir comme pour la "JBL". Une fois la fête terminée, un dernier décollage et... en réserve ! Ça aurait eu quelque chose de plus "théâtral" dans la fin de l’événement, non ?

Il faut que je vous dise que cette journée fut une superbe journée pleine de rencontres et d’émotion. De rencontres, par exemple avec les gens du Musée, qui comme à leur habitude, m’ont accueilli, on ne peut plus gentiment. Rencontre avec un monsieur d’un certain âge, Monsieur Claude Le Louarn, une figure de la Sécurité civile. Mécanicien volant dès la première intervention d’un Catalina en France ; un personnage ! Il fait partie de ces hommes qui sont, malgré leur expérience, d’une amabilité à toute épreuve. Échanger quelques mots avec lui a été un grand moment pour moi. Merci Monsieur !

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