Dragon 64 perdu de vue pendant 4 heures, l’équipage raconte sa mésaventure

dimanche 8 septembre 2019

Le pilote et le mécanicien reviennent sur leur mésaventure de samedi soir et l’inquiétude née de l’absence de liaison radio avec l’hélicoptère Dragon 64 et sa base. "On s’est retrouvé de l’autre côté de la barrière", expliquent-ils.
Cette mésaventure a commencé à la mi journée quand Dragon 64 a été dépêché sur un secours au pic transfrontalier du Palas. L’hélicoptère a déposé deux secouristes des pompiers au refuge d’Arrémoulit, tout en haut de la vallée d’Ossau. Puis l’appareil est reparti vers Pau faire le plein. Entre temps, d’autres secours se sont déclenchés à Larrau, Ger puis Olzarte jusqu’à 19h30 retardant d’autant les retrouvailles avec le duo laissé à Arrémoulit. "On voulait aller récupérer nos deux secouristes qui n’étaient pas équipés pour rester longtemps en haut", expliquent Géry Bouchart et Patrice Forestier, les pilotes et mécaniciens de l’hélicoptère de secours.

Entre temps les deux pompiers secouristes ont vu le brouillard s’approcher et décidé de redescendre vers le refuge d’Artouste. Dragon 64 mettait alors plusieurs minutes avant de trouver une faille dans le brouillard afin de se poser. La jonction entre les pilotes et mécaniciens et les deux secouristes s’opèrent finalement vers 20h30.

"On a agité les lampes torches"
"On a voulu repartir mais en quelques dizaines de secondes, le brouillard s’est épaissi et on a été bloqué", raconte l’équipage de Dragon 64. Le quatuor décide donc de passer la nuit dans l’hélico. A Pau, le centre d’appel des pompiers tente de les joindre sans succès. "On les entendait par saccade mais eux n’entendaient pas. On a vite compris toute la chaîne de secours que ça allait déclencher."

Vers 23h, la balise GPS installée il y a peu sur l’hélicoptère rassure le chef de la base, Patrick Claquin, appelé en urgence à la base de Pau Uzein. "ça me détend un peu parce que c’est un secteur où on se pose régulièrement et je vois que l’appareil est posé à la verticale."

Le détachement aérien de la gendarmerie de Tarbes mobilise un hélicoptère avec une caméra thermique qui survole le refuge d’Artouste à 23h50. "Quand on le voit, on rallume toutes les radios, on agite des lampes torches. Ils arrivent à nous voir à travers le brouillard." A 23h53, la bonne nouvelle est transmise à Pau. L’équipage rentrera finalement une heure trente plus tard. Source sudouest.fr

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