10 000 heures aux commandes d’hélicos

jeudi 12 novembre 2009

Samedi prochain sera jour de fête sur la base de la Sécurité civile. L’un des pilotes, Bruno Giraud, fêtera ses 10 000 heures de vol entouré de tous les partenaires. Un cap qu’il a passé au printemps dernier sur la dent de Crolles (Alpes).

Bruno Giraud, une carrière au service des autres Photo Jean-Claude LatapieEn toute modestie, il synthétise l’événement « ça vient toujours avec l’âge ! » Le comptage des heures est imposé par la réglementation. Même si le passage n’est pas mythique pour les pilotes, il s’impose tant il est rare. À 52 ans, il est chef pilote du secteur d’instructeur montagne (CPSIM). S’il est affecté à la base de Pau, il coiffe toutes les bases de détachement montagne du groupement d’hélicoptère de la Sécurité Civile.

« Rien n’est jamais acquis »
Une carrière dédiée au service de l’autre qu’il a construit grâce au cumul de deux passions : celle de la montage et celle du vol. La montagne, il en parle avec ses tripes : « On vole régulièrement aux limites de la machine. En montagne, rien n’est jamais acquis, il y a toujours du nouveau. L’approche n’est jamais la même tellement elle est changeante. Quand on extrait quelqu’un de là-haut, c’est gratifiant ».

L’exigence et l’expérience
Le métier, très exigeant, s’exerce souvent dans des conditions difficiles. Si les pilotes peuvent prendre leur retraite à 65 ans, Bruno Giraud n’est pas certain d’aller jusqu’au bout, d’autant qu’un de ses principaux traits de caractère est l’exigeance, plus envers lui-même qu’envers ses collègues. Contrairement au pilotage militaire, celui de la Sécurité civile se fait en mono-pilote, justifiant la nécessité de voir aux commandes des machines des pilotes d’expérience. Il est seul aux commandes mais travaille en équipe : le mécano, l’équipe médicale. Des conditions basées sur la confiance mutuelle et le respect de l’autre.

Pour résumer sa carrière, il lui vient à l’esprit une seule belle histoire : pas celle de sauvetages puisqu’ils font partie intégrante du boulot, « c’est tellement naturel de sauver les autres », mais celle de sa famille qui l’accompagne. source

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