Premier régiment d’hélicoptères de combat de Phalsbourg : l’art de piloter un Caïman au-dessus des Champs

dimanche 23 juillet 2017

Le capitaine David, pilote de Caïman au 1er RHC, a eu la chance de participer au défilé aérien du 14-Juillet à Paris. Cette mission très particulière requiert 2 h d’entraînement pour un passage de 40 secondes. Témoignage.
Si vous avez assisté à la retransmission télévisée du défilé militaire du 14-Juillet à Paris, C'est la quatrième fois que le capitaine David, chef de bord sur Caïman, participait au défilé aérien du 14-Juillet à Paris. Photo DR Le Républicain Lorrainla présence des hélicoptères de l’ALAT (aviation légère de l’armée de terre) en fin de cérémonie, ne vous a probablement pas échappé. Dans la patrouille composée de 17 aéronefs, se trouvait un Caïman (NH 90) appartenant au 1er RHC de Phalsbourg. Ce jour-là, son chef de bord, le capitaine David, survolait les Champs-Élysées pour la 4e fois — plus une participation terrestre avec l’école de Coëtquidan.
Il est de retour au quartier La Horie où nous l’avons rencontré. Le pilote est revenu sur ce qui restera un nouveau grand moment de sa carrière : « C’est toujours un émerveillement et une fierté pour un militaire de défiler dans la capitale à cette occasion ». Derrière la satisfaction évoquée par le jeune officier, il y a les coulisses d’une mission réputée délicate : « La phase de préparation ne laisse aucune place à l’improvisation, et encore moins à l’à-peu-près ».

Réglé comme du papier à musique
Faire voler autant d’hélicoptères en même temps, tout en coordonnant les alignements, les écartements, les hauteurs et par conséquent la vitesse, de manière à passer à la seconde S au-dessus de la tribune présidentielle avec un delta de plus ou moins 3 secondes, n’est pas donné au premier venu. Il faut aussi tenir compte de la contrainte de l’espace très restreint au-dessus des Champs et de la présence des tours de la Défense qui profilent leur silhouette dans l’alignement de l’avenue. Compliqué !

Scénario de guerre au château de Chantilly
David salue en passant le travail du leader pour amener la patrouille à la verticale de la tribune présidentielle : « Il fallait y être à 11 h 32 min et 10 secondes ! » Tout s’est évidemment bien passé. Au final, la mission a nécessité 2 h d’entraînement pour un passage de 40 secondes dans le ciel des Champs-Élysées !
Dans la continuité de cette belle démonstration des capacités de l’ALAT, David et son Caïman se sont rendus au château de Chantilly. Avec d’autres commandos, ils ont joué dans un exercice inspiré d’un scénario d’extraction de ressortissants à la merci d’ennemis, dans un espace public restreint, en présence de civils et dans un cadre historique. Un classique compliqué pour ces spécialistes de la troisième dimension. (...) Lire la suite sur republicain-lorrain.fr

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