Caroline Schiel : pilote d’hélicoptère, plus qu’un métier, une passion

mercredi 8 mars 2017

Si ce n’est un léger accent, discret et élégant, rien ne permet de deviner que Caroline Schiel est Sud-africaine. Cette jeune femme, maman de deux enfants, est pilote d’hélicoptère et vit dans la région mâconnaise depuis presque deux ans. Mais rien n’est dû au hasard dans cette arrivée en terre lamartinienne.

De l’Afrique à l’Europe
Après avoir quitté son pays natal à l’âge de 17 ans, Caroline Schiel arrive en Europe où réside son père, pilote d’avion de ligne. Lui aurait-il donné le virus ? «  Oui, au départ, je voulais être pilote d’avion », avoue-t-elle. Mais c’est en suivant en hélicoptère, une course sponsorisée par la société dans laquelle elle travaillait alors, qu’elle comprend que c’est ce qu’elle veut faire. Du coup, elle apprend à piloter les hélicoptères dans le Beaujolais. À l’époque, elle habitait en Lorraine. En revanche, pour être pilote professionnel, il lui faut suivre une vraie formation qui, elle, se déroule en Grande-Bretagne. Si, pour la partie théorique, il a suffi de se rendre six fois seulement à Londres, les épreuves pratiques étaient plus compliquées. Déjà maman, Caroline Schiel a dû partir vivre deux mois sur place : « Il a fallu s’arranger avec la famille. »

Pilote depuis 2012
En août 2012, elle devient pilote professionnel d’hélicoptère. Au départ, la jeune femme travaille en free-lance puis s’associe à des pilotes belges et participe à un vaste projet de création, en Lorraine, d’un centre dédié à cette discipline aéronautique. C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Jean-Pierre Riffier, qui a créé Hélitravaux à Mâcon, et qui possède une base à Colmar. Elle débarque à Mâcon pour un remplacement de six mois qui devient vite un emploi à durée indéterminée.

Si parfois les passagers sont surpris de voir que leur pilote est une femme, peu ont une réaction sexiste. « Je n’ai eu qu’une seule réaction négative, qui s’est vite réglée mais beaucoup de femmes me félicitent », indique-t-elle.

De l’aveu de Caroline Schiel, ce qui marche le plus dans son travail, ce sont les vols touristiques. « On offre des vols pour un anniversaire, pour faire un cadeau, ou pour un mariage. (...) Lire la suite sur lejsl.com

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