Le lieutenant de vaisseau Widmaier prend les commandes du Dauphin au Touquet

jeudi 1er septembre 2011

À 39 ans, Jean-Daniel Widmaier vient d’être nommé chef du détachement de la Marine nationale au Touquet. Ce pilote expérimenté, quia travaillé sur les plus prestigieux navires militaireset les principaux conflits internationaux, a désormais les clés du Dauphin, ce bel hélicoptère gris chargé notamment du secours en mer.
Le lieutenant de vaisseau Jean-Daniel Widmaier incarne à lui seul les deux facettes indissociables du militaire. Le côté martial, tout d’abord. Cet Alsacien d’origine devenu Breton s’est engagé sous les drapeaux à l’âge de 18 ans. Devenu pilote d’hélicoptère, il a travaillé sur une douzaine de navires de la Marine, parmis lesquels les mythiques porte-avions Clémenceau, Foch et le flamboyant Charles-de-Gaulle.

Du Kosovo au Liban
Au total, il a déjà passé 3 500 heures - dont 800 de nuit - aux commandes de ces hélicoptères tricolores qui portent des noms d’oiseaux ou d’animaux : Alouette, Lynx, Panthère, Dauphin... Ses missions ont varié. Sur les porte-avions, il était chargé d’assurer le sauvetage des pilotes de chasse tombés à la mer. « Un rôle noble » comme il le dit, mais moins actif que sur les frégates où il a cumulé les luttes anti-aérienne, sous-marine, antisurface, contre les pirates et les narcotrafiquants. C’est ainsi qu’il est intervenu sur les principaux conflits internationaux ces quinze dernières années : Yougoslavie, Kosovo, Liban, Afghanistan... Depuis, le lieutenant de vaisseau Widmaier s’est tourné vers l’autre facette du métier, plus « humaine » et au service du public. Après avoir passé deux années en tant que moniteur à l’école de pilotage de Lanvéoc, il a été nommé à la mi-juillet chef du détachement 35FS du Touquet pour assurer, notamment, le sauvetage dans le détroit.

Il n’aura pas de mal à apprivoiser le Dauphin auparavant, il avait travaillé sur le même appareil à La Rochelle. « Du coup, je connais bien la machine et ce type de mission », explique-t-il. Jean-Daniel Widmaier a notamment participé à une centaine de sauvetage. Ce qui lui plaît ? « C’est l’adrénaline, lâche-t-il. Tous les vols sont différents et imprévisibles. C’est aussi le plaisir d’être en l’air, évidemment, et de pouvoir réaliser avec succès les missions qu’on nous assigne. » (...) Lire la suite sur lavoixdunord.fr

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