Témoignage...

Sur Alain Franjoux, pilote Sécurité civile

Publication : 11/11/2009 Auteur(s) : Jojo Gravarot

Je ne peux m’empêcher de prendre la plume même si je n’ai hélas de loin les qualités pour rendre hommage à un personnage qui m’a marqué ainsi que tout l’entourage de la montagne, quelque soit leur statut... Je me permets donc et m’associe aux nombreux témoignages faisant d’Alain un homme humble, viscéralement attaché à son métier de secouriste quelque soit la coiffure qu’il portait...
Homme toujours souriant, d’une grande sagesse, mais intrépide et débordant de vitalité lorsque il s’agissait de secourir une personne en difficulté !
Oui, j’ai eu la chance inouïe de croiser ce seigneur non seulement du secours en général, mais des sauvetages que je qualifierai d’hyper sensibles, avec tous les ingrédients réunis (mauvais temps, tombée de nuit, secteur délicat... et éloignés de la DZ).
Alain, je ne veux pas faire ton portrait, d’autres bien plus qualifiés que moi t’ont déjà "plumé" mais ton charisme allié à ta simplicité m’ont toujours impressionnés !
Je t’ai vu mais plus souvent entendu passer au-dessus de ma tête à La Grave alors que tu faisais la liaison Briançon-Grenoble par ce col que tu connais bien "Le Lautaret", avec pour soleil quelques "loupiotes" dans la vallée, et ligne blanche les pylônes surmontés de fils à linge passant par cet axe... Tu ne manquais jamais de nous appeler "stradella 518" qui était la radio du secours en montagne en 1983 !
Les secouristes étaient rassurés lorsqu’ils savaient que tu étais de permanence et si certains avaient pu s’occuper du planning, tu n’aurais jamais eu de jours de repos...
Les paroles sont probablement de la littérature mais sache que Napoléon des Cimes, tes grognards ont toujours été fidèles en vénérant un chef commandant de bord au sourire légendaire...
Pilote sincère, direct, stimulé dans l’engagement opérationnel, ton adrénaline... et lorsque tu "coupais" la turbine... tu n’étais pas très "ops" dans les séries américaines à la TV afin peut-être de reposer la machine... mais truelle, pelle, pioche en main et divers outils de bâtisseurs devenaient tes commandes dans l’attente de reprendre le manche !
Alain, mon profond respect, tu es un pilote où il n’y a plus de qualificatif à ce jour dans le Gros Robert, ou le Larousse pour symboliser, synthétiser, et conclure cette abnégation qui t’anime en permanence ; alors fais en le serment : devient le plus vieux pilote !

Avec mon meilleur et très sincère souvenir...

Jojo Gravarot (de 1983 à 1988)
Le 11 novembre 2009

Vos commentaires

  • Le 12 novembre 2009 à 12:16, par Chris En réponse à : Témoignage...

    Si il est question de Monsieur Alain Franjou, il faut se souvenir que c’est un ancien Pilote des Formations Aériennes de la Gendarmerie Nationale...
    Cordialement.
    Gilbert HAMELIN Membre AAAFAG

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