Sur la base d’Orléans-Bricy, on répare aussi les hélicoptères de la gendarmerie nationale

mercredi 22 septembre 2021

Depuis 2012, la base aérienne d’Orléans-Bricy abrite le centre de maintenance des forces aériennes de la gendarmerie nationale. Il s’agit d’un immense hangar de 8.000 mètres carrés où sont révisés régulièrement les 56 hélicoptères de la gendarmerie. Visite des lieux avec France Bleu Orléans.
Le commandant Frédéric Wozniak désormais à la tête du Centre de maintenance des Forces Aériennes de la gendarmerie nationale - Photo © Radio France - Patricia PourrezVous l’ignorez sans doute : tous les hélicoptères de la gendarmerie, que l’on voit en surveillance des routes, à la montagne ou encore en opération avec le GIGN, sont passés un jour ou l’autre par la base aérienne d’Orléans-Bricy. Depuis 2012, la gendarmerie a installé sur la BA 123 un atelier de maintenance pour ses 56 hélicoptères. "On profite en fait de la sécurité qu’offre cette base mais nous n’avons pas de lien direct avec l’Armée de l’Air" précise le général Emmanuel Josse qui commande les forces aériennes de la gendarmerie.

Dans cet atelier de maintenance, qui compte 70 mécaniciens, les hélicoptères de la gendarmerie sont révisés en moyenne tous les 2 ou 3 ans. Ils restent plusieurs semaines et sont quasiment démontés en intégralité. "Les appareils arrivent au bout d’un cycle opérationnel. Ils sont donc régénérés pour un nouveau cycle. Ça veut dire qu’on va très loin dans la révision pour qu’ils repartent quasiment à neuf" explique le commandant Frédéric Wozniak, qui vient de prendre la tête du centre de maintenance de Bricy. Au total, la gendarmerie possède 56 appareils répartis sur 29 unités aériennes dont 6 Outre-Mer.

Les Écureuil bientôt remplacés par les Airbus H 160
Actuellement, trois types d’hélicoptères sont en service dans la gendarmerie : les EC 135, les EC 145 et les célèbres "Ecureuil" AS350. Pour ces derniers modèles, il y a une véritable problématique de vieillissement. Certains ont près de 40 ans d’âge au compteur. A partir de 2024, ils seront petit à petit remplacés par une nouvelle flotte, les Airbus H160. "On va vraiment entrer dans l’aéronautique du 21ème siècle avec ces appareils" précise le général Josse, "ils permettront au pilote d’être moins concentré sur le pilotage et plus disponible pour l’intervention de gendarmerie en elle-même". Ces nouveaux hélicoptères, 10 dans un premier temps, seront eux aussi révisés à Bricy.

Un autre hélicoptère en maintenance
Un autre hélicoptère en maintenance © Radio France - Patricia Pourrez
Quelquefois, mais c’est extrêmement rare, la gendarmerie peut sous-traiter une réparation spécifique à un géant de l’aéronautique ou à un atelier privé. Mais, elle préfère garder la maîtrise de la maintenance : " Le service en régie est une volonté d’autonomie pour avoir des hélicoptères disponibles, quelque soit le contexte civil et opérationnel dans lequel on se trouve" explique le commandant Wozniak, "pour preuve, on a continué à fonctionner à 100% durant la période Covid alors que des ateliers privés avaient d’autres contraintes." La gendarmerie fait en sorte que 80% de ses appareils soient toujours disponibles pour assurer des missions partout en France. Source : francebleu.fr

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