Quimper : La base hélico fête ses 50 ans ce samedi

vendredi 18 octobre 2013

Le groupement d’hélicoptère de la Sécurité civile compte 23 bases en France dont celle de Quimper, près de l’aéroport. Chaque année, son personnel réalise environ 450 missions.
Les équipages de la Base de Quimper (quatre pilotes et quatre mécaniciens) posent devant l'EC 145 Dragon 29 - Photo cotequimper.frUn équipage d’alerte est toujours prêt à décoller. Quelle que soit l’heure de la journée et de la nuit. Ils sont quatre pilotes, quatre mécaniciens et un secrétaire administratif sur la base de la Sécurité civile, située près de l’aéroport de Quimper-Pluguffan.
Samedi, elle reçoit une cérémonie pour son 50e anniversaire. « En France, les deux premières bases ont été créées en 1957 à Grenoble et à Lorient. Dès cette année-là, un détachement a été ouvert à Quimper. Il devient une base autonome en 1963 », rappelle Philippe Joly qui en est le chef depuis 1995.

Tout le Finistère
Il est également l’un des pilotes de l’hélicoptère EC 145 plus connu sous le nom de Dragon 29. « Notre rayon d’action comprend tout le Finistère et les cantons Nord des Côtes d’Armor. » Chaque année, son équipe réalise en moyenne 450 missions de secours sur 600 au total. « Ce qui représente environ 300 personnes secourues », précise Philippe Joly. La Sécurité civile travaille aussi avec les pompiers pour certaines interventions. « La nouvelle caserne de Quimper sera équipée d’une héli-surface, opérationnelle 24 h sur 24. Ce qui nous fera gagner du temps », indique Philippe Joly. (...) Cliquez ici pour lire la suite.
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20-10-13 - La base hélicoptère célèbre ses 50 ans d’existence - Pluguffan
Philippe Joly, chef de la base, lors de son allocution de célébration des 50 ans de la base hélicoptère - Photo ouestfrance.frSamedi matin, à l’occasion de la célébration du demi-siècle de la base, son personnel a reçu du préfet la médaille d’or pour acte de courage et de dévouement à titre collectif.

Séquence émotion à la base hélicoptère de Quimper Cornouaille, samedi matin. La base a fêté son 50e anniversaire, en présence de Jean-Luc Videlaine, préfet du Finistère, de Patrice Faure, sous-directeur à la DGAC (Direction générale de l’aviation civile), ainsi que des partenaires et autorités invités pour l’occasion.

Dans son allocution de bienvenue, Philippe Joly, chef de base, a retracé les moments forts de l’activité : « A l’occasion de cette célébration, on remonte le temps jusqu’en janvier 1963. La remise par le préfet de la médaille d’or pour acte de courage et de dévouement à titre collectif nous va droit au cœur. »

Le chef de base a rendu hommage à deux entités : « Le SDIS 29 et la SNSM, avec lesquels on entretient des liens pour nos missions. » Il a également tenu à rappeler « l’accident dramatique, survenu en 1991, où le dauphin a percuté une ligne à haute tension. L’équipage, en compagnie d’un pompier et d’un gendarme, avait alors perdu la vie. »

405 missions pour Dragon 29
Patrice Faure, de la DGAC a rappelé, à travers les « 13 501 victimes secourues en France en 2012 », l’importance des missions des hélicoptères de la Sécurité civile.

Jean-Luc Videlaine, préfet, souligne : « La base hélicoptère constitue un vecteur important de la sécurité de nos concitoyens dans le Finistère et les Côtes-d’Armor. Dragon 29 a réalisé 405 missions opérationnelles, portant secours à 288 personnes, lors d’interventions sur les côtes, îles et lors de grands rassemblements. »

Après la remise du diplôme d’honneur de la SNSM à l’équipage de la base, Philippe Joly a offert des cadeaux au préfet, au SDIS 29, à la Marine nationale, aux pompiers, à la SNSM, ainsi qu’aux anciens commandants de la base. (...) Lire la suite sur ouestfrance.fr.
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Dossier de presse
Quimper, le 19 octobre 2013

Sécurité civile La base hélicoptère fête son cinquantenaire

L'Alouette II F-ZBAN de la Protection civile - Photo archives Sécurité civileSamedi 19 octobre 2013, la base hélicoptère de Quimper-Pluguffan a fêté ses 50 ans en présence de Monsieur Jean-Luc VIDELAINE, Préfet du Finistère, de Monsieur Patrice Faure, Sous Directeur des Moyens Nationaux de la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion de Crises, ainsi que de nombreux partenaires et autorités invités pour l’occasion. Au cours de la cérémonie officielle, les équipages – pilotes et mécaniciens – ont été décorés de la médaille d’or pour acte de courage et de dévouement, à titre collectif.

C’est en 1963 que la base hélicoptère de Quimper-Pluguffan, jusque-là détachée de celle de Lorient, est officiellement créée par le ministère de l’Intérieur. A l’époque, la nécessité d’assurer la continuité territoriale en améliorant les liaisons entre les îles et le continent a motivé le choix de cette implantation.

Alouette II F-ZBAN Protection civile posée sur le phare de Nividic (milieu des année 60) - Photo DRDepuis, quelques dates-clés ont marqué l’évolution de la base hélicoptère de Quimper-Pluguffan :
 les premiers survols maritimes en 1963 vers les îles : l’Alouette se pose pour la première fois sur le phare de Nividic, au large de la pointe de Pern, à l’ouest de l’île d’Ouessant,
 la décision prise par le Conseil général du Finistère en 1978 de construire une nouvelle base, parallèlement au projet de reconstruction de l’aérogare de Quimper. Les travaux de construction s’achèvent en 1980,
 l’arrivée du Dauphin SA 365 C1 en 1987 ouvrant largement les possibilités d’intervention de nuit ainsi qu’au vol aux instruments,
L'Alouette 2 F-ZBAN de la Protection civile posée devant la Mairie de l'île d'Ouessant, milieu des années 60 - Photo DR le dramatique accident survenu en 1991 : le Dauphin percute une ligne haute-tension au-dessus de l’Aulne au cours d’une mission de recherche d’une personne disparue. L’équipage – le pilote et le mécanicien – ainsi qu’un sapeur-pompier et un gendarme sont tués dans l’accident,
 l’arrivée en 2003 d’un hélicoptère biturbine « nouvelle génération » : le BK 117 C2 qui a permis d’augmenter les capacités de secours, de jour comme de nuit et en vol aux instruments.

Depuis sa création, la base hélicoptère de Quimper-Pluguffan totalise 25 750 heures de vol et a porté secours à 12 126 personnes.

Toujours plus de missions de secours
Avec pour nom de code « Dragon » (suivi du numéro du département), l’hélicoptère de la Sécurité civile est prioritairement engagé pour des missions de secours d’urgence et de sauvetage, au service de la population. Il intervient également dans la lutte contre les incendies, notamment pour la reconnaissance aérienne des sinistres, le transport d’équipes spécialisées ou, mission essentielle, le sauvetage de personnes en détresse. Dans ce cas, Dragon est directement sollicité par le centre opérationnel départemental du SDIS. D’autres partenaires comme le CROSS ou le SAMU font également appel à ce moyen d’exception, notamment pour les opérations de sauvetage en mer ou le secours médical d’urgence. Hors cadre de ces missions d’urgence et de sauvetage, l’hélicoptère assure aussi des missions de police, de prévention générale et d’assistance technique, par exemple pour les phares et balises. L’emploi de Dragon est coordonné à l’échelon zonal par le COZ (Centre Opérationnel Zonal) placé sous l’autorité du préfet de zone de défense, mais le suivi des missions sapeurs-pompiers est directement traité entre la base de Quimper et le CODIS 29 (Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours).
Deux types d’appareils, l’Alouette et le Dauphin, se sont succédés sur la base de Quimper-Pluguffan avant d’être remplacés, en 2003, par un hélicoptère de la dernière génération : le BK 117, d’appellation commerciale EC 145. Arborant le rouge et le jaune, cet appareil de haute technologie est capable de répondre à toutes les missions, de jour comme de nuit. Son autonomie importante, son treuil de sauvetage très performant ainsi que son phare de recherche en font un outil particulièrement efficace dans le domaine du sauvetage en mer, capable d’intervenir jusqu’à 100 nautiques des côtes. Apte aux vols aux instruments, il permet aussi aux équipes de travailler à l’aide de jumelles de vision nocturne facilitant certaines opérations de nuit comme le treuillage. Enfin son important volume utile ainsi que ses portes d’accès à l’arrière favorise le travail des équipes médicales embarquées.

Statistiques opérationnelles 2012

 En 2012, Dragon 29 a réalisé 562 missions représentant un total de 560 heures de vol. Dragon 29 a porté secours à 288 personnes.

405 missions opérationnelles ont été réalisées pour secours (soit 430 heures opérationnelles de vol), dont :

 115 interventions de nuit, représentant 146 heures de vol de nuit.

 134 missions de secours côtier ou maritime, représentant 120 heures de vol et 62 personnes secours : 45 en mer et 17 en falaise.

Plus de 100 heures de vol ont été consacrées à la formation ou aux entraînements des équipages.

Pilote et mécanicien : un indispensable tandem
En alerte 24 heures sur 24, 365 jours par an, l’équipage de Dragon 29 est constitué d’un pilote et d’un mécanicien opérateur de bord. Selon la nature de la mission, des équipes spécialisées comme le Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieux Périlleux (GRIMP) ou le Sauveteur Héliporté (SH) viennent compléter l’armement.

Commandant de bord, le pilote est le premier responsable de la conduite de la mission et de la gestion du vol. C’est à lui que revient la décision d’assurer ou non la mission.

Le Mécanicien Opérateur de Bord, aussi appelé le « MOB », est responsable de la maintenance de l’appareil avant et après le vol.
Pendant le vol, en qualité d’opérateur de bord et de treuilliste, il assiste le pilote dans la conduite de la mission et assure la sécurité des personnes embarquées.

A bord, entre le pilote et le mécanicien, le dialogue et le partage de renseignements sont essentiels à la bonne coordination du vol. La parfaite complémentarité des deux fonctions et la connaissance mutuelle participent, de toute évidence, à la réussite de la mission.

Le sauveteur héliporté

Compte tenu de la spécificité maritime du département et de la localisation de la base, des plongeurs du centre d’incendie et de secours de Quimper ont suivi une formation spécifique de sauveteur héliporté.

Tour à tour, ils intègrent l’équipage du Dragon. « Avec le sauveteur héliporté, nous avons la sensation d’avoir un troisième homme d’équipage. C’est un apport non négligeable dans l’amélioration des capacités opérationnelles du Dragon en termes de sécurité, de réactivité et d’efficacité, notamment dans les treuillages » explique Philippe JOLY, pilote et chef de base.

Leurs missions sont multiples : vérification du matériel embarqué, prise en charge des victimes, gestion des liaisons radio ; et surtout, c’est eux qui assurent les opérations d’hélitreuillage.

En 2012, les sauveteurs héliportés ont réalisé 182 interventions dont 81 au cours de la période estivale. Sur l’ensemble de ces interventions, les sauveteurs héliportés ont participé à 96 treuillages de jour et 11 treuillages de nuit.

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