Première Section Aérienne Hélicoptère de la Gendarmerie en France

jeudi 20 octobre 2016

Un article du maréchal des logis-chef Philippe Hindermann.
Première Section Aérienne Hélicoptère de la Gendarmerie en France - page 21 - Un article du maréchal des logis-chef Philippe Hindermann
Première Section Aérienne Hélicoptère de la Gendarmerie en France - page 22 - Un article du maréchal des logis-chef Philippe Hindermann


GROUPEMENT CENTRAL DES FORMATIONS AÉRIENNES DE LA GENDARMERIE
Sections et détachements aériens, SAG et DAG (depuis 1954)
Après l’attribution du premier hélicoptère à la gendarmerie, le 10 mai 1954, est créée la première section hélicoptère de l’Arme, stationnée à Satory. Depuis lors, les unités aériennes de la Gendarmerie nationale sont implantées sous la forme de sections aériennes de gendarmerie (SAG) ou de détachements aériens de gendarmerie (DAG). Réparties par région de gendarmerie, elles sont employées pour assurer des missions de surveillance, de secours et de police judiciaire, comme la recherche de personnes disparues ou de prévenus en fuite. En 2003, la Gendarmerie nationale dispose de dix DAG et de seize SAG, stationnés en métropole et dans les départements
et territoires d’outre-mer. La flotte totale est forte de quarante-six hélicoptères : huit EC 145, six Alouettes III et trente-deux Écureuils AS 350.

Atelier central d’hélicoptères, puis Groupe technique central des hélicoptères et avions légers de la gendarmerie (1972-1976), puis Groupe de soutien technique des moyens aériens de la gendarmerie (1976-1982)
En 1971, l’atelier central d’hélicoptères, stationné à Versailles-Satory, dépend du Centre administratif et technique de la Gendarmerie nationale (CATGN). Il entretient et il répare les hélicoptères de l’Arme. Le 1er mai 1972, il change de dénomination et devient le groupe technique central des hélicoptères et avions légers de la gendarmerie. Décidé en novembre 1972, son transfert sur l’aérodrome du Blanc n’est réalisé qu’au 1er août 1974. Rebaptisé, le 1er août 1976, groupe de
soutien technique des moyens aériens de la gendarmerie (GSTMAG), puis, par la suite, groupe de 1966 histoire de la maréchaussée et de la gendarmerie soutien technique (GST), il est rattaché en 1982 au groupement central des formations aériennes de la gendarmerie.

Groupement central des formations aériennes de la gendarmerie, GCFAG (depuis 1976)
Créé le 1er août 1976 et implanté à Villacoublay, le GCFAG est composé d’un groupe de commandement, d’une section d’instruction et d’une section sécurité des vols. Rattaché, pour emploi, à la direction de la gendarmerie et de la justice militaire, il est administré par la légion de gendarmerie mobile d’Île-de-France. Le 1er juillet 1982, le GCFAG est intégré au Centre administratif et technique de la Gendarmerie nationale, mais il relève toujours, pour emploi, de la direction de l’Arme, devenue, en 1981, direction générale de la Gendarmerie nationale (DGGN). Le 1er janvier 1986, le GCFAG devient unité autonome tout en restant rattaché à la DGGN. Ses principales fonctions sont le soutien technique et logistique des unités aériennes, la gestion et l’instruction du personnel, l’élaboration des mesures destinées à assurer la sécurité des vols. Pour mener à bien ces missions, il dispose du groupe d’instruction et de sécurité des vols (GIS), à Villacoublay, et du groupe de soutien technique (GST), au Blanc. Source

G. Lepetit

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