Arrêté préfectoral : les sociétés d’hélicos se rebiffent

mardi 20 juillet 2010

Gros coup de gueule, hier matin, devant le bar du Port. Les dirigeants d’Azur Hélicoptères et Heli Air Monaco avaient convié la presse, afin d’exprimer leur mécontentement au sujet de l’arrêté préfectoral, qui réglemente sévèrement les survols d’hélicoptères dans le golfe de Saint-Tropez.  Les responsables d'Héli air Monaco et Azur hélicoptères avaient convoqué la presse afin d'exprimer leur coup de gueule, hier matin, devant le Bar du Port - Photo Sébastien Botella Parmi les mesures les plus contestées : la diminution drastique du nombre de zones d’atterrissage. Depuis le 12 juillet, les sociétés ne peuvent poser leurs engins que sur quatre « hélisurfaces » publiques (contre dix l’an passé). Celle de Kon-Tiki à Ramatuelle, Pin Maria à St-Tropez, Bertaud-Belieu et le Polo à Gassin.

« Une grosse injustice »
« En réalité, ces zones ne sont « réservées » qu’à un seul transporteur (Héli sécurité, Ndlr). C’est une grosse injustice. Sur l’héliport de Grimaud, nous n’avons droit qu’à quatre mouvements et, là encore, l’égalité entre les quatre entreprises n’est pas respectée », dénoncent les responsables d’Héli air Monaco, qui ne peuvent plus céder aux caprices de ses clients « bankable ». « L’aérodrome de La Môle peut être une solution de repli. Hélas, c’est beaucoup trop loin de la destination de nos clients. Nous subissons, chaque jour, des annulations de réservation », se plaint Jacques Crovetto. Le p.-d.g. d’Héli Air Monaco n’est pas le seul à rouspéter.

En 2009, le trafic par hélicoptère dans la presqu’île de Saint-Tropez a chuté de 30 %. Ce qui représente à peu près 1 000 vols en moins. « Nos clients font vivre Saint-Tropez, ils vont dans les boutiques de luxe, louent des villas à 40 000 euros. Si nos compagnies disparaissent, ces clients-là partiront aussi », tranche Bernard Kerob, chef d’escale à Cannes.

Quelques jours seulement après le refus du projet d’héli plateforme marine privée (voir l’édition du 13 juillet), les chefs d’entreprise refusent de baisser les bras. Ils demandent à la préfecture de désigner, à titre expérimental, un ou deux terrains désaffectés sur le bord de mer, aux Salins et sur le site de la DCNS à Gassin. « Nous souhaitons renouer le dialogue avec la préfecture et rétablir, de toute urgence, les conditions de l’année dernière, qui s’étaient révélées comme un succès », réclament, via un communiqué, les patrons des deux sociétés. Sébastien Botella source

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