« L’hélicoptère n’est pas un ascenseur »

mercredi 7 avril 2010

« En cinq ans, on a perdu trois appareils avec leurs équipages... Les gens ont tendance à l’oublier ». Sans chercher à dramatiser, Vincent Saffiotti cherche surtout à débanaliser le travail de l’hélicoptère de la Sécurité Civile.

« À la moindre erreur, on se met au tapis »
Vincent Saffiotti, pilote et commandant la base de la Sécurité Civile de Grenoble (Le Versoud)Pour lui, aucun secours n’est simple. « On peut partir sur un secours d’apparence anodin et se faire piéger par des vents de cisaillement.
En montagne, certains courants peuvent couper un appareil en deux ! Et puis, à la moindre erreur, on se met au tapis et on tue au moins deux personnes
 ».

Le secours en montagne est une spécialité, à part entière. Le pilotage d’hélicoptère en montagne, aussi.
« Il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton pour arriver au 8e étage. L’hélico n’est pas un ascenseur. En montagne, on travaille au maximum à 40 % de notre capacité de carburant afin de garder de la puissance pour emporter les secouristes et les victimes. Et puis avant de se poser quelque part, il faut savoir comment on va pouvoir repartir en emmenant tout le monde sain et sauf ». source

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