Hélicoptère et Subaru contre les chauffards

samedi 3 avril 2010

A la veille du week-end pascal, les gendarmes ont multiplié les contrôles vendredi sur l’autoroute A1 entre Senlis et Chevrières.
Les gravillons de la bande d’arrêt d’urgence crissent violemment sous le démarrage de la Subaru de la gendarmerie. La patrouille vient de prendre au radar-jumelle une Mercedes classe C, immatriculée en Belgique, à 164 km/h. « Nous pouvons voir à 600 m si un conducteur n’a pas mis sa ceinture », indique le gendarme Boutry au volant du bolide.
Le pilote aux commandes de l'EC 135. Autoroute A1, hier après-midi. La gendarmerie a couplé contrôles au sol et dans les airs : radar-jumelle qui permet de voir à 600 m si un conducteur n'a pas mis sa ceinture, Subaru pour traquer les grands excès de vitesse et hélicoptère afin de repérer les fautes de comportement… mais la pluie a compliqué sa tâche - LP/C.G./N.R.Spécialisé dans la chasse aux délits de grande vitesse, le véhicule participait tout l’après-midi d’hier à une opération de sécurité routière coup de poing sur l’autoroute A1, entre Senlis et Chevrières. En cette veille de week-end de Pâques et de départs en vacances pour une partie de la France, la gendarmerie a couplé contrôles au sol et dans les airs.

Depuis le ciel, l’hélicoptère, peut notamment repérer les fautes de comportement et le non-respect des distances de sécurité. L’appareil est équipé de trois caméras dont une infrarouge et un « spotter ». « On est capable de lire une plaque d’immatriculation à 500 m du sol et à un kilomètre de distance », explique un gendarme. Mais hier, le temps de Toussaint, l’horizon bouché et les averses ont compliqué la tâche de l’hélicoptère. Une météo qui a rendu dangereuses les conditions de circulation.

Retour avec les équipes au sol. L’aiguille du compteur de la Subaru monte à 190 km/h, pour rattraper le père de famille belge pressé. A l’arrière de la voiture d’intervention, s’affiche le message « gendarmerie nationale, suivez-nous », disponible en plusieurs langues. Arrêt sur l’aire d’autoroute la plus proche. On est capable de lire une plaque d'immatriculation à 500 m du sol et à un kilomètre de distance « Je ne savais pas que je roulais si vite », s’excuse le conducteur, qui sort une liasse de billets, pour régler sur-le-champ les 90 € d’amende. Parti de Bruges, il va rejoindre Bordeaux. Postés au péage de Chamant, les gendarmes chargés des interceptions n’arrêtent pas. Leur œil est un véhicule banalisé garé sur un pont, situé quelques kilomètres en amont. Le discret radar embarqué y fait des merveilles. Trente-trois excès de vitesse seront relevés. Un très jeune conducteur, qui faisait une pointe à 171 km/h, perdra tous ses points et devra repartir à pied. Claire Guédon et Nathalie Revenu source

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