Pour se rendre au plus vite auprès des malades et des accidentés, le Samu dispose de plusieurs échelons de secours fonctionnant en complémentarité. Secouristes-pompiers, infirmiers-pompiers, médecins urgentistes-réanimateurs, médecins régulateurs et ambulanciers, travaillent en collaboration. « Les pompiers arrivent sur les lieux les premiers, grâce à leur maillage territorial fort de 128 casernes », observe Vincent Danel, précisant que le Samu projette d’étendre la salle de régulation avant la fin de cette année, les locaux de La Tronche devenant exigus.
Le service dispose aussi de l’appui logistique d’un hélicoptère sanitaire -le blanc ! -destiné aux transferts inter-hospitaliers. Pour les interventions, il est fait appel au matériel de la Sécurité civile. « Nous tournons six mois par an - les 4 mois d’hiver et les 2 mois d’été - avec trois machines et deux seulement le restant de l’année. Un hélicoptère -jaune et rouge- est ainsi basé au Versoud, le second à l’Alpe d’Huez. Car on régule aussi une partie de la montagne pour la Savoie et la Drôme. Sur la vingtaine de médecins du Samu, une moitié s’entraîne régulièrement pour intervenir sur les glaciers et les parois ».
Avec l’EC145, le nouvel appareil qui a remplacé l’Alouette, il a fallu s’adapter. « Volant plus vite, il nous oblige à coordonner plus vite, à être beaucoup plus réactifs. Il vient de l’Alpe d’Huez au CHU en 8 minutes ! Mais, plus puissant, il nous permet d’être plus efficaces, en offrant beaucoup plus de place et un treuil de 90 mètres. Sur ce site, on enregistre 2 000 mouvements d’hélicoptère par an ! » F.L. source