Héli 59 a déjà atterri dix-sept fois sur le toit de l’hôpital Jean-Bernard

vendredi 2 octobre 2009

Avec une moyenne de trois atterrissage par semaine
depuis le 13 août, l’hélistation de l’hôpital Jean-Bernard a déjà montré toute sa pertinence dans le dispositif de médecine d’urgence pour la population du Hainaut. Hier après-midi, le patron du SAMU régional a insisté sur ce maillon essentiel pour prendre en charge certains malades (adultes ou nouveau-nés), pour qui un transfert vers Lille (voire Paris) peut s’avérer capital. Sur fond d'hélicoptère, le Dr Goldstein, responsable du SAMU, et Philippe Jahan, directeur général de Jean-Bernard - Photo Bruno FAVA : La Voix du Nord « L’hélicoptère n’est pas un "médicament", a toutefois précisé le Dr Patrick Goldstein. Il n’est pas "prescrit" à tous ». Et d’évoquer ainsi le cas d’une personne qui vient de faire un AVC (accident vasculaire cérébral) et que le neurologue de garde de Jean-Bernard décidera de maintenir à Valenciennes, « qui dispose d’un plateau technique de très haute performance ». À l’inverse, un blessé de la route touché au rachis qui, bien que n’ayant pas besoin d’une intervention très urgente, pourra être acheminé au CHR via l’hélicoptère, car sa colonne vertébrale souffrira moins qu’en ambulance.

Reste que pour ceux dont les médecins d’urgence auront décidé du transfert, l’utilisation de l’hélicoptère permettra un gain de temps fort précieux. Pour relier Fourmies à Lille, Héli 59 met ainsi vingt-cinq minutes (contre plus d’une heure en ambulance) et douze pour aller de Valenciennes à Lille (combien aux heures de pointe ?). « Une chance pour toute la population du Sud du département », a relevé Christian Peretti, président du conseil d’administration. Mais une chance que les malades doivent « saisir » entre 8 heures et 22 heures. Car pour l’instant, l’hélicoptère du SAMU régional ne peut voler la nuit. Pourquoi ? « Pour assurer les vols 24h/24, il faudrait un équipage en plus, soit une hausse du budget de 30 % », répond le Dr Goldstein. « Avec plus de quatre millions d’habitants, la possibilité de vols de nuit se justifie parfaitement », poursuit Philippe Jahan, directeur général de Jean-Bernard. Et le patron du SAMU régional de l’espérer « dès 2010 ». F. G. source

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