Avec leur hélicoptère, ils ont sauvé une vie

mercredi 18 novembre 2009

Des sorties quotidiennes pour l’entraînement et environ trois missions par semaine.
Le Dauphin, l’hélicoptère de la Marine nationale basé au Touquet, est devenu un aéronef familier pour les habitants de la Côte d’Opale. Le fuselage teinté de gris, « Guepard Whisky » (son nom de code) est susceptible d’intervenir de la côte à la haute mer, de la frontière belge à Cherbourg. Le lieutenant de vaisseau Trian (troisième en haut en partant de la gauche) pilotait le Dauphin, lundi, au-dessus de Boulogne Lundi, il a survolé la rade de Boulogne à la recherche des quatre pêcheurs. Alors que les vagues, en explosant sur la digue, atteignaient 30 mètres de haut, les militaires à bord ont réussi à hélitreuiller un des jeunes pêcheurs.

Qui sont-ils ?
Qui sont ces militaires ? Aux commandes, deux copilotes (l’aspirant Julien Desormeaux et l’enseigne de vaisseau Christophe Reggiori) et deux pilotes, les lieutenants de vaisseau Frédéric Karakaya et Sébastien Trian. Ce dernier est le nouveau chef du détachement. Âgé de 38 ans, le natif des Pays de la Loire a déjà volé 2 800 heures. « Je suis dans la Marine depuis quinze ans, explique l’officier. J’ai participé à deux campagnes sur le "Jeanne-d’Arc" avant de passer dix ans, six en Bretagne et quatre à Toulon sur des frégates anti sous-marine ». Son adjoint Frédéric Karakaya a lui aussi déjà acquis beaucoup d’expérience. Âgé de 35 ans et né en Bourgogne, le pilote a démarré dans un détachement similaire au Touquet mais, lui, basé à La Rochelle.

Vingt-cinq pirates arrêtés
Après un passage à Tahiti et en escorte du porte-avions Charles-de-Gaulle sur hélicoptère Panthère, le militaire a oeuvré dans l’océan Indien et en Méditerranée pour des missions anti-stupéfiants. Après un passage au Liban en 2007, il a travaillé deux ans à La Réunion, notamment pour aller surveiller la pêche à Kerguelen et déjouer aussi les actes de piraterie au large de la Somalie. Il a d’ailleurs permis l’arrestation de vingt-cinq pirates, dont certains ont tiré sur son appareil entre les côtes somaliennes et les Seychelles. Il a enfin été requis pour organiser les recherches de disparus du crash de l’avion de la Yemenia Airlines au large des Comores.
O. M. source

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.