Repère Dragon Digest

mardi 2 septembre 2008

4. Le nombre d’équipages affecté à l’hélistation de Lann-Bihoué. Un pilote ; un mécanicien qui assure le dépannage et l’entretien courant et fait office d’opérateur de bord en vol (radio, treuil...) et aide à l’embarquement des malades ou des blessés ; deux techniciens au sol (un spécialiste des équipements et un spécialiste de la mécanique, pour assurer dépannages et maintenance) 5.000 à 10.000.
Brancard interchangeable avec ceux des véhicules de secours des îles, caisson spécial pour le matériel médical et celui des plongeurs : tout a été pensé pour une efficacité maximale. Pascal Diouloufet ne peut que s'en réjouir - Photo Le Télégramme.com Question expérience, les pilotes de la base de Lorient accumulent un bon paquet d’heures de vol : anciens de l’aéronavale (ils y ont passé chacun entre 15 et 20 ans), Pascal (le chef de base), Philippe et Laurent affichent chacun quelque 5.000 heures de vol. Mais la palme revient à Jean-Louis Tauzia (ancien de l’armée de terre), pilote instructeur de la base, qui en compte plus de 10.000. Multicompétences. C’est la qualité des pilotes de Dragon 56, capables de voler et de se poser par mauvais temps, aux instruments, comme de nuit, avec jumelles de vision nocturne.
200 litres à l’heure. C’est la quantité de carburant consommée par Dragon 56, tout comme ses congénères des autres bases de la Sécurité civile (22) en France. 1.600 watts. C’est la puissance du phare monté la nuit pour les recherches, à terre comme en mer. « Il est équipé infrarouge. Vu sa puissance, nous devons l’éteindre avant de descendre en dessous de 200 pieds (environ 70 mètres), car à l’atterrissage, non seulement il fondrait le bitume et brûlerait l’herbe, mais aussi les rétines des personnes au sol ».
800. Le nombre d’heures de vol (entraînements compris), en moyenne sur une année, dont environ 160 pour les deux mois d’été. Soit quelque 800 à 810 missions au total, dont 740 à 750 sorties de secours.
260 à 280. Les missions d’évacuation dans les îles (accidents, évacuations sanitaires), de jour comme de nuit et par tout temps, représentent largement un bon tiers de ce total, justifiant pleinement la décision gouvernementale de 1957, d’implanter une base à Lorient pour assurer la continuité territoriale vers les îles et le secours en mer. C’est toujours la priorité de la base.
180. Environ le nombre de personnes secourues chaque année au cours des mois de juillet et août, pour environ 200 alertes. Pour cet été, Pascal Diouloufet, note une recrudescence des noyades (mortelles ou non) : « Malgré un été pourri et un nombre quasiment équivalent de missions, on en compte une dizaine de plus ».
600. Le nombre d’heures de vol d’un hélicoptère « Eurocoptair » 145, avant de passer à la révision générale, à l’échelon central de maintenance, à Nîmes. La révision dure huit à dix semaines. Une rotation des appareils, entre les 22 bases de la Sécurité Civile en France, est ainsi instituée. « Nous démontons, auparavant, tous les équipements spécifiques que nous avons imaginés et faits réaliser pour notre appareil. Ce turn over offre cependant l’avantage de prolonger la vie des appareils qui, comme le nôtre, sont basés en bord de mer. Car chacun est ainsi moins exposé à la corrosion saline ».
Dragon. « Alouette », « Dauphin » ou « Écureuil », pour ne citer que ceux qui se sont vu attribuer, en série, un nom d’animal par leur constructeur, tous les hélicoptères de la Sécurité Civile ont été baptisés « Dragon ». « Peut-être en raison des Dragons de Napoléon, qui constituaient l’avant-garde rapide de la cavalerie, à l’époque ». Mais Pascal Diouloufet penche plutôt pour une deuxième version, celle « des hélicoptères qui opéraient au Vietnam et s’appelaient aussi Dragon ». À chaque fois, il s’agit d’une question de rapidité. source

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