Secours : fin de saison pour l’Écureuil 48

jeudi 15 octobre 2009

Fin de saison pour l’Écureuil 48 Affecté au Service départemental d’incendie et secours de la Lozère depuis le 18 mai dernier, l’hélicoptère Écureuil 48 a clos hier sa saison estivale dans le département. L’appareil regagnera en effet ses bases savoyardes, dans le massif du Mont-Blanc, dès aujourd’hui.
Fin de saison pour l'Écureuil 48 Affecté au Service départemental d'incendie et secours de la Lozère - Photo DRHier, pour son dernier jour de l’année 2009 passé en Lozère, l’hélicoptère a effectué une mission spéciale dans les gorges du Tarn. À La Malène, il a déchargé sur les rives du Tarn des colonnes du VIe siècle, ainsi que des sacs de remblai, provenant du chantier de fouilles ouvert l’été dernier au-dessus du village.
À peine cette mission délicate terminée, l’équipage de l’Écureuil 48 a été appelé à intervenir sur l’incendie qui venait de se déclarer au Collet-de-Dèze. Une dernière journée bien remplie, donc, pour cet oiseau des airs, qui a rendu bien des services, cet été. source
...
L’hélicoptère clôt la campagne de fouilles
l'Écureuil 48 en stationnaire - Photo DRLe siècle a été mise au jour dans un site de fouilles en surplomb du village Le ballet aérien de l’hélicoptère dans les gorges du Tarn n’est pas passé inaperçu, mercredi matin à La Malène. L’Écureuil 48, affecté pendant toute la saison estivale au Service départemental d’incendie et de secours, a en effet assuré sa dernière mission de l’année en Lozère, au chevet des fouilles archéologiques effectuées en surplomb du village emblématique des gorges du Tarn.
Sur un sommet dominant La Malène, des fouilles débutées en 2008 ont en effet mis au jour « une résidence de luxe fortifiée de la fin de l’empire romain, des VI e ou VII e siècle, l’époque de Dagobert » , explique Laurent Schneider, directeur adjoint du laboratoire d’archéologie médiévale méditerranéenne basé à Aix-en-Provence,
responsable pour le CNRS (Centre national de recherches scientifiques) de ce chantier. Depuis toujours, « la tradition orale faisait état de quelque chose au-dessus du village » , poursuit Christophe Brun, le maire de La Malène. Une association locale baptisée Amarilles, l’un des noms donnés au rocher, avait d’ailleurs réalisé des microsondages en 2002, pour y voir plus clair. Et désormais, « on commence à avoir une idée plus précise de ce dont il s’agit, et à quelle époque cela a été bâti » , se réjouit le premier magistrat.
Car selon Laurent Schneider, « nous avons trouvé le légendaire "castellum malena", évoqué dans des récits du VIII e siècle. Réellement une grande découverte. C’est très certainement l’un des plus vieux châteaux de France. Sur le sommet, se sont installés de grands aristocrates qui ont fortifié l’enceinte. Il s’agissait alors d’un poste frontière entre le royaume des Francs, et les Wisigoths, juste en face. » Sur le site déjà fouillé, d’une superficie de plus d’un hectare, les archéologues ont ainsi trouvé des « colonnades installées à un étage, qui sont le symbole d’une grande richesse » , énumère Nicolas Clément, l’archéologue assistant de Laurent Schneider. « Elles datent du VIe siècle, et sont exceptionnelles dans le Sud de la France. » Des thermes ont aussi été déterrés, des morceaux de vitre, et même une pièce en or.
Mais l’accès au rocher reste périlleux. Archéologues et municipalité ont donc opté pour l’hélicoptère, pour descendre les découvertes. Christophe Robert, le commandant du Grimp, est venu superviser l’opération, mercredi matin. Pendant plus d’une heure, l’Écureuil 48 a effectué un pont aérien entre le site et la berge du Tarn. Une opération délicate et impressionnante, scrutée et immortalisée par de nombreux spectateurs. Thierry LEVESQUE source

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.