Les secouristes de montagne frôlent la catastrophe

mardi 31 juillet 2001

31/07/2000 - HAUTES PYRENEES Gavarnie : accident d’un hélicoptère de la gendarmerie
Un hélicoptère, qui transportait quatre membres du peloton de gendarmerie de haute montagne, a effectué deux tonneaux, vendredi après-midi, alors qu’il se posait près du refuge des Sarradets (Gavarnie). Les secouristes ont été légèrement contusionnés. L’appareil, lui, est littéralement hors d’usage. Soulagement.

Les secouristes du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), basé à Pierrefitte, ont frôlé la catastrophe aérienne, samedi après- midi. L’hélicoptère du détachement aérien de Tarbes, qui transportait quatre membres du PGHM, a effectué deux tonneaux alors qu’il amorçait son atterrissage près du refuge des Sarradets (Gavarnie). Les quatre personnes à bord - le pilote, un mécanicien, un secouriste et un médecin du Samu - venaient porter secours à un randonneur souffrant d’un malaise dans le secteur de la brèche de Roland. Miraculeusement, ils n’ont été que légèrement contusionnés. Un soulagement. L’un d’entre-eux avait déjà le pied à terre, un autre a eu le temps de s’éjecter. L’appareil, une Alouette 3 JBY, dont les hélices tournaient encore à plein régime, a subitement glissé puis a basculé sur le dévers de la zone empierrée.

Une zone difficile d’accès
Les circonstances de cet accident peu commun sont encore inconnues. Selon le poste de secours du PGHM, la zone d’atterrissage de montagne (baptisée Droping Zone, DZ) «  est difficile d’accès et mal dessinée au sol ». Peu avant l’accident, l’hélicoptère avait déjà, semble- t-il, « du mal à localiser » le randonneur. D’après le pilote, l’Alouette 3 se serait « désintégrée » au terme des deux tonneaux. Tout s’est passé très vite.

Enquêtes
C’est l’hélicoptère de la protection civile qui a dû assurer, à son tour, le secours des gendarmes du PGHM. Deux enquêtes vont être ouvertes pour déterminer les causes de l’accident : une qui sera conduite par la brigade des transports aréiens de Tarbes ; et une autre interne de la gendarmerie. La carcasse de l’Alouette, quant à elle, est restée sur place. Un Puma de l’armée devrait, aujourd’hui, se charger de l’acheminer vers sa destination finale. Plus de peur que de mal... G. C

Un métier à risques
Un autre accident, bien plus grave celui-ci, avait endeuillé la gendarmerie nationale. Le 15 novembre 1997 alors qu’elle venait de déposer deux secouristes sur les lieux du crash d’un avion de tourisme, l’Alouette III, pilotée par le major André Roques et le gendarme Arnaud Dussaussay, s’écrase après avoir heurté les câbles du téléphérique du Pic du Midi.

Les deux hommes sont tués sur le coup. Cette terrible journée aura également fait quatre autres victimes, les occupants du petit Robin, piloté par le lieutenant-colonel Patrick Lauzel. L’officier était accompagné pour cette balade de ses deux fils et d’un parent. source

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