Canada : Un hélicoptère est volé à Sorel-Tracy

vendredi 18 septembre 2009

Un hélicoptère jaune vif a été dérobé du terrain d’une résidence privée à Sorel-Tracy cet après-midi. L’affaire est survenue vers 15h30 lorsqu’une ou plusieurs personnes sont montées à bord de l’aéronef et se sont envolées. L'hélicoptère de marque Robinson 44 jaune et noir immatriculé C-FACC. L’hélicoptère possédait une réserve de carburant de deux heures, ce qui correspond à la distance entre Gatineau et Québec. Des enquêteurs de la Sûreté du Québec tentent présentement d’élucider les circonstances du vol ainsi que de retracer l’engin volant. Daphné Cameron source
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23-09-2009
Cinq jours après le vol d’un hélicoptère à Sorel-Tracy, on est sûr de deux choses : le pilote qui s’est emparé de l’engin est un professionnel et il avait soigneusement préparé son coup.
Vendredi après-midi, un hélicoptère modèle Robinson 44, jaune vif et noir, est disparu d’un terrain privé.

« Pour éviter tout radar, le pilote a traversé le fleuve en volant très bas, presque en ligne droite. Il a fait du rase-motte alors qu’il y avait un bon vent. Des témoins l’ont vu », a appris Le Journal.

« Il faut être bon pilote, pour faire ça », ajoute Patrick Doyon, contrôleur à Sorel-Tracy.

Selon lui, le pilote qui s’est emparé de l’engin « ne pouvait pas savoir de combien de carburant il disposait. Il devait forcément poser l’appareil à courte distance. »

C’est ce qui expliquerait qu’il ait filé tout droit sur la rive opposée, après avoir décollé d’un terrain privé à proximité du chemin Marie- Victorin.

Tout neuf
L’hélicoptère volé était tout neuf et propriété de Jean Tremblay, président de Aciers Richelieu et avantageusement connu à Sorel- Tracy.

Il s’agit de cet homme d’affaires qui, en février dernier, avait publiquement annoncé son intention de faire revivre le hockey junior majeur à Sorel-Tracy, quitte à trouver les 2 M$ nécessaires à l’achat d’une concession dans la LHJMQ ; un projet qui lui tient encore à coeur.

M. Temblay s’apprête par ailleurs à inaugurer dans quelques semaines, à Sorel-Tracy, le premier héliport public au Québec.

« Je venais tout juste d’acheter cet hélicoptère, d’une valeur de 560 000 $. Il était flambant neuf et n’avait volé que 75 heures », raconte Jean Tremblay, non sans une pointe d’amertume.

« Je l’avais même fait lettrer pour l’inauguration de l’héliport. Il en portait le logo lorsqu’on l’a volé ».

Il existe 40 ou 50 hélicoptères de cette marque au Québec, indique le propriétaire. Et il n’y en a qu’un seul autre de couleur jaune vif à Gatineau.

« C’est plate de se le faire voler, quand tu mets toute ton énergie à faire quelque chose de bien ».

Le vol de son hélicoptère tombe bien mal, à 30 jours de l’inauguration de l’héliport. La SQ a entrepris une enquête.

Un engin difficile à revendre
Le propriétaire de l’hélicoptère, Jean Tremblay, pense que son appareil est peut-être déjà caché dans un conteneur à destination de l’Europe de l’Ouest.

« À moins qu’on le maquille, il devra être envoyé loin, pense-t-il. Parce chaque pièce de l’appareil porte un numéro gravé. Il serait impossible de le revendre au Québec ou même au Canada ».

M. Tremblay croit que le voleur a dû se poser sur la Rive-Nord du Saint-Laurent, près de l’autoroute 40. Et qu’il a caché l’engin pour un temps s’il n’a pas été chargé immédiatement sur un camion à destination du port.

Pas de clé
Le voleur n’était pas un débutant : il n’a pas eu besoin de la clé pour démarrer.

« La clé avait été retirée et les portes étaient verrouillées », dit le propriétaire.

De rares traces de pas laissées dans la terre meuble, près de l’endroit où se trouvait l’appareil, en bordure du fleuve, démontreraient que le pilote a agi seul.

Il est cependant possible qu’il ait été conduit sur place en automobile par un complice. Et que le pilote soit resté posté près des lieux du vol quelques heures avant le délit.

Il n’a pas disposé d’une très grande marge de manoeuvre, puisque, explique Jean Tremblay, « j’ai vu l’hélicoptère encore sur place vers 14 h 30, avant de partir de chez moi pour Montréal ; et mon pilote, qui recevait ses parents, a voulu leur montrer l’appareil qui n’était plus là à 16 h 30. »

Des voisins se sont rappelé plus tard avoir vu l’hélicoptère décoller vers 15 h 20. Serge Labrosse source

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