Deux morts et un blessé dans le crash d’un hélicoptère R44 au nord de Châtellerault.
Le crash d’un hélicoptère a provoqué la mort de deux personnes et fait un blessé léger, vendredi 14 août en fin de matinée dans la Vienne, près de Dangé-Saint-Romain.
L’accident s’est produit vers 11h30. L’appareil civil s’est écrasé dans un champ à proximité d’une petite route, à trois kilomètres de Dangé-Saint-Romain, situé au nord de Châtellerault.
Une quinzaine de pompiers ainsi que le SMUR et la gendarmerie sont sur place.
Aucune information n’a pu être pour le moment sur l’appareil et l’identité des victimes. On ignore encore les causes de l’accident. source
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Catastrophe à Châtellerault
Ce vendredi 14 août, en fin de matinée, l’hélicoptère Robinson R44 de la société Silvair s’est écrasé au sol à une vingtaine de kilomètres de Châtellerault, faisant deux morts et un blessé grave.

L’hélicoptère avait quitté l’aérodrome de Châtellerault aux alentours de 11 h du matin, pour un vol local. Il avait à son bord Richard Delayahe et son épouse et Silvio Vio (pilote). Le pilote, gravement blessé, souffre d’un traumatisme crânien. Les deux passagers ont été tués dans l’accident.

M. Richard Delahaye est directeur du magazine "Piloter", édité par Altipresse. Il venait de passer une semaine à Châtellerault, mêlant tourisme et pilotage ULM, durant laquelle il avait su faire partager son dynamisme, son enthousiasme et sa passion à tous ceux qu’il avait croisés. Ce vol en hélico, entre amis pilotes, avait pour unique but une découverte touristique des environs.

Un témoin a déclaré avoir entendu un bruit anormal, avant de voir l’hélicoptère piquer vers le sol. Silvio Vio, pendant son transport à l’hôpital, a fait état d’une perte subite de puissance alors qu’il volait à 700 pieds. La machine avait à peine deux ans, environ 350 heures de vol, était régulièrement entretenue et n’avait jamais connu aucune avarie. Les conditions météo étaient parfaites, le vent nul et la zone dégagée. L’enquête en cours devra tenter de déterminer les causes de la panne mécanique à l’origine du crash.

L’équipe Silvair, anéantie par ce drame n’est pas en mesure de communiquer dans l’immédiat.
Cette info est une initiative personnelle d’un pilote Silvair,
destinée à répondre aux messages de sympathie qui affluent.
gmc@guymichel.net source
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16-08-2009 Deux morts dans le crash d’un hélicoptère
La carcasse de l’hélicoptère, complètement disloqué, témoigne de la violence de l’atterrissage. Seul le pilote s’en est sorti.

Dans ce lotissement de Dangé-Saint-Romain, à la limite de la campagne, seul Eugène Taffu, s’est aperçu qu’il se passait quelque chose d’anormal. Ce retraité se trouvait dans son jardin lorsque l’incident s’est produit, vendredi vers 11 heures et quart : « Je l’ai entendu péter une première fois, là, juste au-dessus du petit bois. J’ai levé les yeux et je l’ai vu. Je crois bien qu’il voulait atterrir. Et puis il y a eu une deuxième explosion et une seconde après, boum ! Je me suis dit qu’il était tombé dans le bois. J’y suis allé tout de suite. J’ai dit : je vais bien voir où il est tombé ».

Gravement blessé le pilote se traîne jusqu’à la route
En fait, l’hélicoptère, piloté par son propriétaire, Silvio Vio, 52 ans, gérant de la compagnie châtelleraudaise Silvair Services, vient de s’écraser à une centaine de mètres de chez Eugène Taffu, dans un champ lui appartenant.
Le retraité se précipite, et tombe sur son voisin, Dominique Trouvé, un policier châtelleraudais, qui donne l’alerte aux pompiers avant de gagner le champ du drame.
A son arrivée, le pilote, blessé, a eu la ressource de se traîner jusqu’au bord de la route. « Il était complètement désorienté, témoigne Dominique Trouvé. A plusieurs reprises, il m’a demandé : “ Où est-ce qu’on est ? ” Je le lui ai dit, mais il ne semblait pas comprendre ».
Quelques minutes plus tard, le pilote blessé est pris en charge par les pompiers et l’équipe du SAMU. Dans l’hélicoptère complètement disloqué se trouve un couple, les passagers pris à l’aérodrome de Châtellerault par Silvio Vio.
L’homme, M. Richard Delahaye, âgé de 62 ans et résidant à Asnières-sur-Seine est décédé. Sa compagne, Mme Iromi Inagaki, ressortissante japonaise, âgée de 54 ans ne respire plus. Ranimée par les secours, elle est transportée au CHU de Poitiers où elle décède en début d’après-midi.
Tous deux avaient loué les services de Silvio Vio pour un bref vol touristique. Une pratique dont ils étaient semble-t-il habitués comme en témoignent les diverses vues aériennes retrouvées sur l’appareil photographique des victimes.
Une fois les blessés évacués, les gendarmes de la communauté de brigade de Châtellerault, placés sous le commandement du nouveau commandant de groupement, le lieutenant-colonel Fabrice Grandi, prennent le relais des pompiers pour une minutieuse enquête de terrain, avec l’assistance d’un hélicoptère pour des photos aériennes du site.
Les gendarmes locaux sont rejoints en fin de matinée par la cellule d’investigation criminelle de Poitiers et les spécialistes de la brigade de gendarmerie du transport aérien de Bordeaux ainsi que par le vice-procureur de la République, M. Éric Virbel. Vincent Buche et Patrick Tricoche source

“ Le risque zéro n’existe pas ”
Pilote chevronné, avec des centaines d’heures de vols à son actif, Silvio Vio avait la tête sur les épaules quand, il y a exactement trois ans, à l’occasion d’un reportage, il nous confiait : « Malheureusement, le risque zéro n’existe pas. Quel que soit le type d’appareil, rien ne remplacera jamais la vigilance et l’expérience des pilotes. Les machines ne sont pas nées pour voler. Il ne faut jamais l’oublier ».
Silvio Vio avait prononcé ses mots lors d’une présentation de ses ULM, des Pioneer, dont il est le distributeur dans l’Ouest et qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à des avions.
L’Italien d’origine, né dans la région de Venise, est arrivé à Saint-Rémy-sur-Creuse pour y rejoindre sa future épouse en 1974, quittant sa profession de directeur commercial dans l’industrie de l’emballage.
Adhérent des Ailes châtelleraudaises depuis 1987 et de Chât’Ailes ULM, c’est en 2005, sur un terrain de 3.000 m² sur l’aérodrome de Châtellerault-Targé, qu’il installe ses hangars, créant sa société, Silvair, spécialisée dans le service aérien grâce aux ULM et aux hélicoptères.
Concernant ces derniers appareils, Silvio cherchait avant tout à séduire les professionnels. Vol panoramique, photos en vidéo, transport aérien, vols d’affaire, séminaires, pour lui l’hélicoptère était le roi des airs.
Intarissable sur sa passion, il aimait aussi faire découvrir le ciel châtelleraudais pour des baptêmes de l’air. Le hasard a voulu qu’il y a quelques jours, il nous avait reçus pour faire un article sur ce sujet, invitant un journaliste à un de ces vols… Patrick Tricoche source
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18-08-2009 Un violent roulis fatal au baptême en hélicoptère
Le pilote de l’hélicoptère dont les deux passagers sont morts a été entendu par les enquêteurs. Il a parlé d’un brutal roulis.
Le scénario d’un problème mécanique fatal à un hélicoptère, vendredi, à Dangé-Saint-Romain, semble se confirmer après l’audition du pilote.
Il est l’unique rescapé du crash survenu brutalement en fin de matinée. Silvio Vio, gravement touché, notamment au visage, a pu être entendu, dimanche, par les enquêteurs de la gendarmerie aérienne de Bordeaux et par la brigade de recherches de Châtellerault.

“ Il a essayé de reprendre les commandes ”
« Le pilote a expliqué qu’il effectuait un vol entre Châtellerault et le château de Saint-Sulpice. Il volait à 800 pieds (environ 270 mètres) quand il y a eu un mouvement de roulis violent de droite à gauche », explique Éric Virbel, vice-procureur, en charge du dossier.
« L’appareil s’est balancé. Le pilote ne sait pas à quelle vitesse il volait. Il a essayé de toucher les instruments pour rétablir l’appareil, il n’y est pas parvenu. L’appareil s’est écrasé. Il ne se souvient plus de rien. Il a repris conscience dans l’ambulance ».
Par ailleurs, un témoin du crash, a déclaré aux enquêteurs avoir entendu des « craquements du rotor », orientant là encore les investigations vers la piste d’une défaillance mécanique.
Les restes de l’hélicoptère doivent prendre la direction des Yvelines pour être entreposés dans un hangar où ils seront examinés. Le carburant de l’appareil va être analysé ; le carnet d’entretien passé au crible par les spécialistes du Bureau d’enquêtes et analyses.
Hier, le pilote, dont les jours ne sont pas en danger, est repassé sur la table d’opération. Les corps des deux victimes de 62 et 54 ans, un couple de la région parisienne ayant cinq enfants, ont été autopsiés. Un couple visiblement passionné par l’aéronautique. Dans leur appareil photo, de nombreux clichés de divers appareils ont été découverts par les enquêteurs. Emmanuel Coupaye source