Parmi les missions des gendarmes, l’hélitreuillage

vendredi 11 mai 2018

Une fois par mois, les six gendarmes de la brigade nautique de Quiberon font un exercice d’hélitreuillage. Il s’agit de répéter les gestes nécessaires à une intervention sur un navire en détresse, dans le cadre judiciaire quand l’accès par voie maritime est impossible, ou lors d’interventions en collaboration avec d’autres secours.
Les six gendarmes quiberonnais seront hélitreuillés et redéposés sur la vedette par les deux équipages de base de l'Écureuil AS350 B2 F-MJED- Photo Ouest-France Vendredi 11 mai, 10 h, rendez-vous est donné à l’aérodrome pour les gendarmes de la brigade nautique de Quiberon. L’adjudant-chef Étienne Goret, commandant de brigade, les maréchaux des logis-chefs Côme Allix, Emmanuel Quin, Gwénaël Jean, Audrey Le Dréau, et l’adjudant Jérôme Bertoche sont parés. L’hélicoptère arrive.

Deux équipages des Forces aériennes de la gendarmerie
C’est un Écureuil AS350 B2, le seul monomoteur des trois types d’hélico de la gendarmerie. Rapide et efficace, il est attribué au sauvetage maritime, et peut transporter jusqu’à cinq personnes. Deux équipages de base des Forces aériennes de la gendarmerie (Fag) de Saint-Nazaire, un pilote et un mécano, ont été constitués pour l’exercice en mer.

Minimiser l’exposition au risque
Un briefing rappelle la procédure de l’hélitreuillage et les règles de sécurité. « Dans tout type d’exercice, on adapte la configuration. Aujourd’hui, on a mis en place la flottabilité de secours et le treuil avec 40 m de câble. L’hélico sera très bas sur l’eau, afin de minimiser le temps d’exposition au risque », explique l’adjudant Carrez, pilote.

Le mécano de bord étant aussi treuilliste, le pilote positionnera au mieux l’engin pour qu’il ait la meilleure vision possible. Cap et vitesse fixés, l’adjudant-chef Étienne Goret monte dans l’engin, tandis que le reste de la brigade fait route vers Port-Haliguen pour embarquer dans la vedette.

Une bonne coordination
Entre le port et Conguel, à la vitesse de cinq nœuds, la Plexaure se positionne. L’hélico approche et se place en effet très bas, entre cinq et dix mètres au-dessus de la vedette. Chaque gendarme sera hélitreuillé deux fois, et redéposé sur le pont arrière.

« L’exercice est réalisé dans les règles de sécurité, car on n’a pas le droit à l’erreur, entre les câbles de l’hélico, du bateau et le vent. Même si le risque zéro n’existe pas, on a confiance, car il y a une bonne coordination entre le pilote et le mécano », confie l’adjudant-chef. (...) Lire la suite sur Ouest-france.fr

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