Médecine de haut vol avec l’hélicoptère du Samu 54

samedi 21 octobre 2017

L’hélicoptère médicalisé du Samu 54 est l’un des trois hélicoptères à vocation sanitaire exclusive de la région Grand Est. Il assure ses missions d’urgence de jour comme de nuit.
15 h 30 : l’hélicoptère blanc siglé « Samu Lorraine » vient d’atterrir sur l’hélistation de l’hôpital central, au sommet du bâtiment accueillant le service de neurologie.
L’EC 135 ramène un patient de l’hôpital de Mercy. Il s’agit d’un des trois hélicoptères médicalisés à vocation sanitaire exclusive dont dispose la région Grand Est. Basé à Nancy, l’hélicoptère léger bi-turbine, équipé d’un respirateur, d’un moniteur de surveillance cardiaque, d’un défibrillateur et autre matériel de réanimation d’urgence, soit 90 kg d’équipement médical, est disponible 24 heures sur 24.
Son équipage est composé d’un pilote, d’un médecin, d’un infirmier et d’un assistant de vol. « Chaque patient, où qu’il se trouve, doit pouvoir être traité dans un centre hospitalier approprié à sa pathologie », explique le docteur Lionel Nace, chef de service du Samu 54. « L’intervention de l’hélicoptère, coordonnée par le Samu 54, permet d’accélérer l’accès aux soins des patients dont l’état de santé nécessite une prise en charge d’urgence vitale rapide et sécurisée, et un transfert vers un établissement éloigné de plus 40 km. »

Missions essentiellement effectuées en Lorraine
Le CR 135 utilisé par le CHRU de Nancy-Brabois est mis à disposition par la société prestataire Mont-Blanc Hélicoptères. Il intervient jour et nuit, essentiellement en Lorraine, où 50 aires sont répertoriées pour permettre à l’hélicoptère de se poser, mais également dans la région Grand Est et au-delà. « Chaque département lorrain peut demander son utilisation via la régulation du Samu 54 », souligne le Dr Nace. « Tous les hôpitaux ou presque sont aujourd’hui équipés d’une hélistation lui permettant de se poser. « Après la décision du médecin régulateur jugeant s’il est nécessaire de faire intervenir l’hélicoptère, c’est le pilote qui donne ou non son feu vert pour décoller en fonction des conditions climatiques. En moyenne notre hélicoptère effectue 700 missions par an. Il est demandé pour des accidentés nécessitant un plateau technique important, pour un transport d’un hôpital à un autre, mais aussi pour amener rapidement des équipes médicales sur le terrain. Il est arrivé qu’il aille à Bruxelles ou à Paris chercher ou emmener un patient… Et le soir des attentats à Paris, il a été engagé pour se rendre dans la capitale avant de revenir. » (...) Lire la suite sur estrepublicain.fr

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