Il y a 20 ans, un hélico du Samu s’écrasait à Puivert

mardi 4 juillet 2017

Le 4 juillet 1997, un hélicoptère du Samu s’est écrasé au lieu-dit Bordeneuve sur la commune de Puivert. Aujourd’hui, le personnel hospitalier rendra hommage aux victimes.
4 juillet 1997. 23 h 02. L’Écureuil du Samu vient de disparaître des ondes radio. Neuf minutes après avoir décollé du stade d’Espezel, l’hélicoptère du Samu s’écrase sur la commune de Puivert, au lieu-dit Bordeneuve, à l’altitude de 630 mètres. Quelques minutes plus tard, à leur arrivée, les secours retrouvent l’épave de l’appareil entièrement disloquée et le corps des quatre passagers : le pilote Claude Berscheid, le médecin Nicolas Rami, l’infirmier du Samu Alain Ferrié ainsi que le malade Jean-Claude Vacquié qu’ils avaient accueilli à bord.

Aujourd’hui, dans le hall de l’hôpital, la communauté médicale ainsi que le préfet Alain Thirion rendront hommage aux quatre victimes (1), à l’occasion du vingtième anniversaire de ce drame.

Les circonstances de cet accident aérien sont depuis longtemps connues, grâce notamment au rapport des experts du BEA (Bureau d’enquêtes et d’analyses).

Ce 4 juillet, le médecin régulateur du Samu en coordination avec le CODIS et le médecin d’Espeze, décide de proposer l’évacuation par hélicoptère de Jean-Claude Vacquié, victime d’un malaise cardiaque. L’hélicoptère décolle à 22 h 02 et se pose à 22 h 17 sur le stade de football d’Espezel. Ce soir-là, le ciel est couvert et une pluie finie tombe sur l’Ouest du département. Ce sont les prémices d’une dégradation orageuse. « La masse d’air est instable et les pluies prennent un caractère d’averses », notent les enquêteurs du BEA. Du côté de Puivert, les conditions météos sont pires. Les témoignages recueillis par le BEA évoquent des pluies, de l’orage et des rafales de vent et un plafond s’abaissant au point de masquer les lignes de crête.

Lorsqu’à 22h52, l’Écureuil décolle du stade, la météo s’est encore dégradée. Le pilote opte pour une autre route, plus à l’Ouest de celle qu’il a suivie à l’aller. « Deux décisions marquent cet accident. La décision d’exécuter la mission, et la décision de la poursuivre, ou plutôt l’absence de décision pour l’interrompre devant l’aggravation des conditions météorologiques », soulignent les hommes du BEA.

Arrivé à la hauteur du village d’Escales et alors que l’hélicoptère a atteint sa vitesse de croisière, un grain orageux s’abat sur l’appareil. « C’est au cours de cette phase de vol, note le BEA, que l’appareil est entré dans la couche et qu’il a heurté à pleine vitesse la ligne de crête ». Source ladepeche.fr

(1) Cette cérémonie aura lieu ce matin à 11 h 30.

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