Le Samu-Smur 61 se dote d’un nouvel hélicoptère

mercredi 10 mai 2017

Début avril, les deux services d’urgence de l’hôpital ont acquis un nouvel appareil. Celui-ci a plus d’autonomie, de capacité et est plus rapide que l’ancien.
Pourquoi ? Comment ?

Le nouvel appareil, l'EC 135 T3 immatriculé F-HLCG, est autorisé à voler à une hauteur comprise entre 500 et 3 000 pieds - Photo DR Ouest FrancePourquoi le Samu a-t-il changé d’hélicoptère ?
Après dix ans de bons et loyaux services, l’Eurocopter EC 135 T2 du centre hospitalier intercommunal (Chic) a été remplacé début avril par l’Eurocopter EC 135 T3. « On arrivait au terme du marché avec le premier hélicoptère », signale Édouard Galland, directeur des achats et de la logistique de l’hôpital.

Quelles sont les plus-values du nouvel appareil ?
La capacité de l’hélicoptère passe de 2835 kg à 2980 kg. Cela semble peu, « et pourtant c’était important car une nouvelle norme européenne nous oblige maintenant à ce qu’un assistant de vol seconde le pilote. Il faut donc compter au moins 70 kg de plus. »

L’autonomie de l’appareil est elle aussi meilleure. Elle passe de 342 km à 496 km le jour et de 308 km à 482 km la nuit. « Cette différence doit s’expliquer par la réserve, précise le pilote Franck Perdu. Elle peut faire 20 minutes le jour et 30 la nuit.  » Enfin, le nouvel hélicoptère peut voler jusqu’à 250 km/h, soit à environ 10 km/h de plus que l’ancien.

Combien coûte ce nouveau service ?
Une partie de l'équipement embarqué à bord de l'EC 135 T3 du Samu 61 - Photo DR Ouest France« Entre 15 et 18 millions d’euros sur les dix ans. Tout dépend du nombre d’heures de vols, car elles sont facturées séparément », souligne Édouard Galland. L’hélicoptère coûte 1,3 million d’euros par an. L’Agence régionale de santé (ARS) le finance à hauteur d’un million et le conseil départemental de l’Orne de 300 000 €.

À quelle fréquence vole l’hélicoptère du Samu ?
« Il faut compter entre 460 et 470 sorties par an », indique Édouard Galland. Sur celles-ci, environ 400 servent à transférer des patients d’un centre hospitalier à un autre. « Ces liaisons s’effectuent principalement d’Alençon vers Caen, Nantes, Paris et Rouen. » Les sorties restantes « correspondent aux transports primaires, c’est-à-dire qu’on sort pour aller secourir. »

Comment s’articulent les équipages ?
L’équipe basée à Alençon, composée de cinq pilotes et de quatre assistants de vols, a des périodes d’astreintes d’une semaine. L'équipage Franck Perdu (à gauche), est pilote, et Hugo Jarry, assistant de vol - Photo DR Ouest France Pour secourir des patients à n’importe quelle heure, deux équipages se relaient. Un de jour et un de nuit. À chaque intervention, une des deux équipes du Service mobile d’urgence et de réanimation (Smur) les rejoint. Ces équipes, composées d’un médecin, d’un infirmier et d’un ambulancier secourent en transport sanitaire terrestre et héliporté. « Depuis que la présence d’un assistant de vol est obligatoire, précise Xavier Grant Smith Bianchi, pilote, il n’y a plus que trois places de disponibles dans l’hélico : une pour le médecin, une pour l’infirmier et une pour le patient. »

Combien de temps met-on pour aller d’un point A à un point B en hélicoptère ?
Tout dépend des conditions climatiques. D’ailleurs, « si le ciel n’est pas dégagé, qu’il y a du brouillard ou des vents forts, l’hélicoptère reste au sol  », signale Xavier Grant Smith Bianchi. (...) Lire la suite sur ouest-france.fr

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