20 000 km en hélicoptère

samedi 20 juin 2015

Bernard Dumora, passionné et professionnel de l’aéronautique, a vécu une épopée de 20 000 kilomètres aux commandes d’un hélicoptère. Les études secondaires dans le domaine électronique ont amené ce Léonnais chez Bréguet à Bayonne, lui ouvrant les portes du monde aéronautique. Il exerce sa profession au point de l’ériger en passion.

De retour du service militaire, Bernard est employé au service d’entretien et de maintenance de l’avion présidentiel et des hélicoptères alouette 3. Sud Aviation, né du regroupement de plusieurs sociétés, le recrute. Il reste quatre années, le temps de se former sur tous les postes de l’usine, puis se spécialise dans la radio navigation.

D’un tempérament aventureux, Bernard n’hésite pas à s’expatrier. Sa nature le conduit en Israël où il reste une année, en Afrique du Sud pendant quatre ans, puis pendant un an à Hao, en plein Pacifique.

Livreur de haut vol
Le candidat à l’élection présidentielle indonésienne commande pour sa campagne un 330 Puma. Mais le délai d’acheminement par mer est trop long et il n’existe pas d’avions gros-porteurs adaptés. La décision est prise de convoyer l’appareil. Bernard Dumora, cadre technique du service après-vente, accompagne Daniel Bauchard, pilote d’essai, aux commandes de l’appareil pour un voyage inédit de 20 000 kilomètres au-dessus de 11 pays. Le décollage de Marignane a lieu le 10 juin 1971. C’est une première pour Sud Aviation qui a construit l’aéronef, une aventure digne de l’aéropostale.

Les journées sont harassantes. Levers tôt et couchers tardifs s’enchaînent pendant les dix journées que dure la traversée. Les imprévus ne facilitent pas le voyage. Comme cette fuite d’huile nécessitant un atterrissage monomoteur sur Athènes, première escale. Le remplacement du réservoir défectueux, envoyé immédiatement depuis Marignane, est effectué pendant la nuit. Le zèle de l’inspecteur de police qui retient les passeports « pour un complément d’enquête » cloue l’appareil au sol pendant vingt-quatre heures. Le vol en stationnaire au départ le lendemain, sur un tarmac plutôt poussiéreux, restera un souvenir pour le policier dont la casquette n’a pu résister au déplacement d’air…

Il y a eu aussi ce ravitaillement à la pompe à main des 3 000 litres de carburant (...) Lire la suite sur sudouest.fr

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