Les Gendarmes du ciel – Histoire illustrée des forces aériennes de la gendarmerie

mercredi 10 juin 2015

Couverture du livre Les Gendarmes du ciel – Histoire illustrée des forces aériennes de la gendarmerie aux Editions Pierre DetaillacDu massif du Mont-Blanc à la jungle guyanaise, de l’agglomération parisienne au littoral atlantique, les forces aériennes de la gendarmerie interviennent partout en France. Qu’il s’agisse de secourir un alpiniste en danger ou de poursuivre des « go fast », de sauver des baigneurs de la noyade ou d’épauler le GIGN ou le Raid, les « hélicos bleus » répondent partout et toujours présents.
C’est en 1953 que des officiers visionnaires ont compris que l’hélicoptère pouvait devenir un extraordinaire outil pour la gendarmerie. Depuis plus de soixante ans, le spectre des missions n’a cessé de s’étendre et le nombre de vies sauvées de croître. En s’appuyant sur plus de 450 photographies, la plupart inédites, ce beau livre fait pour la première fois revivre cette fascinante histoire et rend hommage à ces gendarmes du ciel. Source


16 juin 2015
Un livre pour tout savoir sur les gendarmes du ciel
L’histoire de la gendarmerie aérienne existe désormais sur papier glacé. Un livre retraçant l’aventure des 1 500 hommes et femmes, qui ont contribué à l’essor de cette unité née en 1957, vient de sortir aux éditions Pierre de Taillac.
Du massif du Mont-Blanc à la jungle guyanaise en passant par le littoral atlantique, les forces aériennes interviennent partout en France. Préfacé par le général d’armée Denis Favier, ex-patron du GIGN, le livre s’appuie sur 450 photographies inédites et rend hommage aux gendarmes du ciel. Commandé par le général Daniel Leimbacher, le Commandement des forces aériennes de la gendarmerie nationale (CFAGN), regroupe aujourd’hui 475 hommes et femmes répartis sur 29 bases et compte 56 appareils. En près de soixante ans, les gendarmes du ciel ont porté secours à 300 000 personnes.
« Les gendarmes du ciel » aux éditions Pierre de Taillac, 240 pages, 35 €. Renseignements 02.31.98.04.45 ou pierre@editionspierredetaillac.com

Pierre Rossignol : « Notre feuille de route, c’était « "faites ce que vous pouvez" »
Il fait partie des pionniers de la gendarmerie de l’air. Pierre Rossignol, 89 ans, est l’un des tout premiers gendarmes à avoir pris les commandes d’un hélicoptère. « Il avait été acheté avec des crédits pour les blindés. Officiellement, on n’existait pas. La plupart des gradés n’en voulaient pas et je ne parle pas de l’armée de l’Air qui voyait ça d’un très mauvais œil. Il fallait montrer que l’hélicoptère était utile. Notre feuille de route, c’était “faites ce que vous pouvez“ », sourit le presque nonagénaire.
En 1955, il survole une manifestation à Nantes (Loire-Atlantique). Les ouvriers des chantiers navals veulent aller libérer des collègues à la prison. « On a pu renseigner les collègues au sol. » Pierre Rossignol a fini sa carrière avec le grade de colonel.

Le Lieutenant-colonel Jean-Paul Bloy : « C’est un métier de passion »
Le Lieutenant-colonel Jean-Paul Bloy commande le groupement des forces aériennes de gendarmerie d’Hyères (Var). Une unité de 50 personnes qui rayonne sur treize départements. « Nous assurons des missions de sécurité routière mais aussi d’enquête et également de protection civile », assure le militaire qui pilote encore régulièrement. « Il y a trois grandes spécialités en gendarmerie : le GIGN, la montagne et les hélicos. J’ai préparé tous les concours et j’ai été reçu dans les forces aériennes », poursuit le colonel Bloy. Et d’ajouter : « C’est un métier de passion et franchement je n’ai pas l’impression de travailler. »

Jean Flandin : « J’ai créé la première fiche d’entretien des hélicos »
Jean Flandin, 90 ans, voulait être pilote. « Mais j’avais un problème à une oreille alors je n’ai pas pu », raconte l’alerte nonagénaire. En 1953, ce mécanicien spécialiste des chars est désigné pour suivre un stage de mécanicien d’hélicoptères. Objectif : assurer la maintenance du seul hélicoptère de la gendarmerie. « Il est arrivé dans des caisses à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) où on l’a monté. C’était un Bell », se souvient-il encore. En mars 1957, lors de la création de la gendarmerie aérienne, il devient chef de l’atelier central basé au camp de Satory à Versailles. « J’ai créé la première fiche d’entretien d’un hélicoptère », lance Jean Flandin qui a terminé sa carrière dans le civil à la Snecma. Source


Format : 22,3 x 30 cm
Nombre de pages : 240
Illustrations : 450 photographies rares ou inédites
Couverture : cartonnée

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