Survol de l’univers pas si pâle des hélicoptères

jeudi 27 février 2014

La région ne manque pas de passionnés d’hélicoptères. La preuve avec Philippe Cotrel, au Touquet, et Dominique Housieaux, à Lens… Deux pilotes qui aiment toujours voler pour le plaisir et leurs besoins professionnels.
Philippe Cotrel - Photo lavoixdunordÀ 63 ans, Gérard Arbaud, habitant du Touquet, est en train de réaliser un rêve : piloter un hélicoptère. « Quand j’étais jeune, je faisais du planeur, dit-il, et puis j’ai fait d’autres choses : de la moto, etc. » Jusqu’à ce que la passion ne revienne le titiller, même s’il pensait « être trop vieux pour piloter un hélicoptère ». Mais un contact avec Philippe Cotrel à l’aéroport du Touquet l’a fait changer d’avis : « Actuellement, je peux voler mais toujours sous la responsabilité de l’instructeur. Mais dans quelque temps, je pourrai emmener des amis. »
Un hélicoptère, acheté avec un de ses amis également engagé dans l’aventure du pilotage, n’attend plus que son propriétaire ne décroche le précieux brevet. Une affaire de quelques semaines…
Des amateurs comme Gérard, Philippe Cotrel, responsable du Rotor-club de la Côte d’Opale et directeur délégué de l’aéroport du Touquet, en voit passer entre quatre et six par an, pour des formations « sur-mesure ». Autant d’occasions pour lui de transmettre sa passion.

Le virus attrapé au Paris-Dakar
Lui a eu le déclic en 1999. « En fait, j’ai commencé par l’avion en 1989, et dix ans plus tard je me suis mis à l’hélicoptère, après l’avoir découvert aux États-Unis », explique-t-il. Aujourd’hui, il compte 5000 heures de vol, et décolle presque tous les jours. Aussi bien pour aller en Angleterre qu’en Belgique, au Maroc ou en Corse où il emmène parfois des élèves pour plusieurs jours. Selon lui, le nombre de passionnés augmente, notamment en Angleterre. « C’est là qu’il y a la plus grande croissance d’adeptes de l’hélicoptère, précise-t-il, des Anglais viennent tous les week-ends au Touquet. » Une passion qui n’est évidemment pas à la portée de tout le monde – un hélicoptère coûte entre 100000 et 200000 euros – mais qui visiblement est assez addictive, à la mesure de la liberté qu’il propose. « Plus on vole, plus on a envie de voler », résume-t-il.
Dominique Housieaux - Photo lavoixdunordAutre « mordu » : Dominique Housieaux à Lens. Ce chef d’entreprise du bassin minier a découvert l’hélicoptère par le biais… du raid automobile. « J’ai fait plusieurs Paris-Dakar, et à force de voir les hélicos tourner au-dessus de ma tête, ça m’a donné envie d’en piloter un. » En 1999, le patron et pilote de rallye passe à l’acte, suit des cours et obtient le brevet de pilote.
Il n’en reste pas là et change de braquet. L’hélico n’est plus seulement un outil qui facilite la vie personnelle et professionnelle, il devient un moyen de diversifier ses activités. « J’ai créé une société spécialisée sur l’aérodrome de Cannes avec un parc de cinq hélicoptères pour le transport, les baptêmes, la formation. C’est une activité que j’ai revendue en 2007 à une société d’Asie du Sud-Est », raconte Dominique Housieaux. (...) Lire la suite sur lavoixdunord.fr

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