Sécurité civile : les Dragon menacés ?

vendredi 31 janvier 2014

Selon un syndicat de pilotes, la Sécurité civile veut revendre certains hélicoptères. La direction dément.
"On ne sait pas encore si les bases de Perpignan ou de Montpellier pourraient être menacées. Mais on peut très bien imaginer qu’ils fusionnent celles de Marignane et de Montpellier, et qu’ils mutualisent les moyens pour économiser un appareil." Didier Cailleaux, pilote d’hélicoptère à la Sécurité civile, tire la sonnette d’alarme. Délégué du Syndicat national du personnel navigant de l’aviation civile (SNPNAC), il s’inquiète des projets à l’étude au sein de la Sécurité civile : "On nous parle de la vente de 5 à 6 appareils, pour faire des économies, mais on n’arrive à avoir aucune information précise. On a le sentiment qu’on nous cache quelque chose."

"Aucune suppression de base n’est envisagée" Le colonel Emmanuel Clavaud
Chargée de porter secours, la Sécurité civile compte vingt-trois bases en France, et 35 hélicoptères Eurocopter 145, dont deux basés en permanence dans notre région, l’un à Perpignan, l’autre à Montpellier. L’été, un troisième appareil est positionné en Lozère. Baptisées du nom de code de Dragon, ces merveilles technologiques sont utilisées en coopération opérationnelle avec les pompiers, pour toutes sortes de missions : évacuation des victimes après un accident de la route, une noyade, une chute en haute montagne ou encore sauvetage en cas de catastrophe naturelle : "Le Dragon 34 est intervenu il y a dix jours lors des inondations dans le Gard. Ces machines peuvent faire des hélitreuillages de jour comme de nuit. On est capable de tout faire 24h/24", insiste Didier Cailleaux.

Une efficacité qui a un prix : acheté 4 M€ en 2000, chaque appareil revient à 1,6 M€ par an en entretien, maintenance et coût d’utilisation. Un gros budget, en période de vaches maigres. "Notre direction a déjà fait un effort conséquent en vendant quatre appareils de notre flotte en 2012, et une base doit prochainement ouvrir en Guyane : cela passera forcément par une fermeture d’une base en métropole", rappelle Didier Cailleaux.

Acheté 4 M€ en 2000, chaque appareil revient à 1,6 M€ par an en entretien
D’autant que la Sécurité civile n’est pas la seule à disposer d’une importante flotte d’hélicoptères : la gendarmerie et le Samu en ont également, avec des missions qui peuvent parfois se chevaucher. (...) Lire la suite sur midilibre.fr

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