Doriane est la mécanicienne de l’hélicoptère de la Marine nationale

samedi 31 août 2013

C’est un petit bout de femme aux yeux clairs et au joli sourire, qui travaille dans un monde d’hommes. Doriane Galloux est électromécanicienne au détachement de la Marine du Touquet, où elle s’occupe de l’hélicoptère, le Dauphin. Passionnée par son métier, dotée d’un fort caractère, elle avoue être la « chouchoute » de l’équipe.

Doriane Galloux est chargée de préparer l'hélicoptère avant chaque vol et d'assurer la maintenance - Photo lavoixdunord.frCela fait un an que Doriane Galloux a intégré l’équipe du Touquet, sous le commandement du lieutenant de vaisseau Jean-Danial Widmaier. Son poste : électromécanicienne. « Je prépare la machine avant chaque vol, j’effectue de la maintenance, de l’entretien et je fais aussi du dépannage quand cela est nécessaire. » Si les femmes sont de plus en plus présentes dans la Marine, rares sont celles qui occupent des postes aussi techniques. « J’ai toujours aimé la mécanique. Même petite, j’aimais aider mon père quand il réparait la voiture... »
Après un bac scientifique et deux années de fac, la jeune femme postule pour devenir pilote. « Mais j’étais trop petite, alors ils m’ont proposée cette spécialisation, qui me correspondait bien. » S’ensuivent environ huit mois de formation à Rochefort. Puis des postes à Hyères et à Nîmes, dans la Marine. Et enfin, l’arrivée au Touquet, en septembre 2012. « Le métier est intéressant ici, car c’est une vraie mission de service public. »

« Il faut l’assumer »
Être une femme dans ce monde d’hommes, pour elle, ça n’est pas un problème. « Parfois même, ça peut aider, je peux dire que je suis souvent la chouchoute. Cela n’a jamais été un handicap. Quand on choisit un métier masculin, il faut l’assumer ! » Dotée d’un fort caractère, passionnée par son travail... Partout où elle est passée, Doriane a su se faire respecter. « Il faut avoir du caractère pour ne pas se faire marcher dessus. Moi, d’ailleurs, je l’ouvre peut-être un peu trop ! »
Au détachement du Touquet, Doriane se relaie avec un autre électromécanicien toutes les deux semaines. « Je suis présente quinze jours non-stop puis je suis en repos pendant 15 jours. » Dès qu’elle le peut, elle retourne dans le sud, près de Montpellier, où elle habite. « Cela veut dire aussi être loin de la maison pendant quinze jours. » Pas toujours simple pour la vie privée. Au cours de sa carrière dans la Marine, par exemple à Hyères, Doriane Galloux est partie pour trois missions de plusieurs mois. « Il y a des sacrifices mais c’est une super expérience. J’ai vu le Liban, la Jordanie, la Turquie... » (...) Lire la suite sur lavoixdunord.fr

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