Un hélico qui a suscité des questions
Lundi en fin de journée, un hélicoptère effectuait des rondes du côté d’Ispagnac, plus précisément en face de Molines. L’hélicoptère a observé plusieurs stations au-dessus d’une falaise, déposant des hommes et hélitreuillant ce qui semblait être des civières. Au village, les supputations allaient bon train : était-ce lié au vol de voiture et au gendarme blessé par arme à feu à Sainte-Énimie ? Remarquant qu’il s’agissait de l’hélicoptère des pompiers, d’aucuns envisageaient alors un accident d’escalade de grande ampleur.
Que nenni, c’était juste un exercice d’hélitreuillage. Décidément, il y aura eu de l’animation sur les rives du Tarn, en début de semaine.
Un hélico peut en cacher un autre...
Surpris, également, les Mendois qui ont aperçu un hélicoptère, hier, aux abords de l’hôpital, ne ressemblant guère au traditionnel engin chargé d’acheminer les blessés. Alors qu’il était toujours hospitalisé, hier, le gendarme blessé à Sainte-Énimie recevait, en fin de matinée, la visite du général Renault, commandant la région de gendarmerie Languedoc-Roussillon. Celui-ci étant arrivé par la voie des airs afin de venir rendre hommage à l’adjudant-chef ayant reçu un impact lors de la fusillade à Sainte-Énimie, c’est également par hélicoptère qu’il quittait la Lozère, non sans rendre hommage au courage du militaire blessé.

Une marque de respect face à des subordonnés
Elle lui tenait visiblement à cœur, cette visite au chevet de l’un de ses hommes. Le général Renault a ainsi passé près d’une heure auprès du convalescent. Rien d’exceptionnel toutefois, « cette visite est logique, normale, habituel le rappelait le général. C’est une marque de respect du chef envers les deux gradés de la gendarmerie ayant connu le feu de l’action, et envers l’ensemble des personnes de la brigade.Cela fait partie d’un devoir, celui du chef vis-à-vis de ses subordonnés ». Quand un gendarme est touché, c’est toute l’institution qui s’en émeut, qui est attentive à son état, à sa remise sur pied... source