Douanes : au coeur d’une unité d’élite

mercredi 21 mars 2012

A plus de 250 km/h, ils survolent la mer à basse altitude, à la recherche de bateaux suspects. En mer, ces hommes se déplacent 10 fois plus vite qu’un navire : ce sont les yeux de la douane au large des côtes.
Equipé de jumelles gyrostabilisées, Erick Levignat, le commandant de bord, n'éprouve aucune difficulté à lire le nom des bateaux - Photo lacharentelibre.frPar un mardi ensoleillé, un hélicoptère EC135, de fabrication allemande, quitte l’aérogare de Cherbourg : "A partir du moment où nous allons en mer, les hélicoptères sont obligatoirement équipés d’un bimoteur", explique Erick Levignat, le commandant de bord, "Il y a quelques années, un de mes collègues a perdu un moteur en mission… Je peux vous dire qu’il était alors heureux d’avoir un second moteur !" Dernier point de sécurité, tous les membres d’équipage enfilent une combinaison de survie : "Dans une eau proche de 0 °C, votre espérance de vie est estimée à 10 minutes, 15 minutes tout au plus… Avec ces combinaisons, vous pouvez survivre entre une heure et une heure et demie."

En l’air, les douaniers du ciel scrutent l’horizon, aidés d’un matériel des plus sophistiqués : "J’utilise des jumelles gyrostabilisées. Malgré les vibrations, elles figent l’image et me permettent de lire le nom des bateaux", indique le commandant de bord. L'équipage aux commandes de l'EC 135 F-ZBGG - Photo lacharentelibre.fr Au bout de 45 minutes de vol, à l’approche du rail, un petit cargo intrigue les douaniers : "Nicolas, il y a un cargo à 11 heures, quelles sont les couleurs de son pavillon ?" A l’arrière, Nicolas Pouteil-Noble pilote une caméra électro-optique et infrarouge, placée sous l’hélicoptère. D’une portée de 15 kilomètres, son zoom est infaillible : "C’est un pavillon irlandais…" L’équipage se concerte : "On va le passer !" Dès lors, Nicolas transmet l’heure, le positionnement, le nom et le pavillon du bateau à son PC, basé à Rouen.

Quelques minutes plus tard, on apprend que le cargo est bien irlandais. Il est en provenance du Maroc et a fait deux escales : une première à Gibraltar, puis la seconde en Espagne. Il se dirige maintenant vers Rotterdam. Les douaniers ont du flair : c’est la route généralement empruntée par les trafiquants pour acheminer la drogue en Europe. (...) Lire la suite sur lamanchelibre.fr

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