Création d’une hélisurface aux Hauts-Buissons

mercredi 7 mars 2012

Romilly-sur-Seine - Une hélisurface destinée au transport des blessés graves et des malades va être construite sur la côte des Hauts-Buissons, avenue Malraux
Jusqu’à présent, lorsque les hélicoptères, notamment ceux du Samu et de la Sécurité civile, ont besoin d’atterrir à Romilly-sur-Seine, ils le font sur l’ancien aérodrome de La Belle-Idée. D’ici à quelques semaines, ils le feront sur la côte des Hauts-Buissons, le long de la RD164, à proximité du futur établissement pour adultes handicapés (Apajh 10).
Ce transfert s’inscrit bien sûr dans un souci de proximité quasi immédiate avec le centre hospitalier qui, une quinzaine de fois par an, doit faire face au transfert de plusieurs patients vers des unités hospitalières plus à même de répondre à certaines urgences médicales.
Pour la communauté de communes et son président Guy Allart, c’est aussi une réalisation attendue puisqu’elle permettra, non seulement de proposer une meilleure qualité de soins sur l’ensemble du Nord-Ouest aubois et le Sud marnais, mais également de s’affranchir de toute servitude aéronautique à l’est de l’agglomération. Cet hélisurface de 230 m2 a fait l’objet de toutes les attentions de la part de l’autorité préfectorale chargée de faire respecter d’importantes contraintes administratives liées notamment au survol des habitations en milieu urbain. « C’est un gage de sécurité supplémentaire », convient Brigitte Courtois, directrice du centre hospitalier Aube-Marne. « Ce nouvel équipement, situé dans un endroit très accessible et très peu habité nous paraît, en effet, totalement adapté aux missions d’urgence qui nous sont déléguées sur ce territoire. » Ce terrain a été mis à disposition gracieusement par la Ville à l’hôpital pour une durée de vingt ans, « un terrain exclusivement dédié au Samu et à la Sécurité civile », prévient Guy Allart.
Dans le cadre de ses missions liées notamment à la prise en charge des malades, le centre hospitalier travaille essentiellement avec les plates-formes médicalisées de Créteil, Nancy et Reims. « Généralement, nous faisons appel à l’hélicoptère pour des blessés graves », explique Nathalie Chevallot, cadre supérieure du pôle des urgences. « Ce sont souvent des personnes dont l’état nécessite un acte de neurochirurgie. Les grands brûlés, les grands prématurés sont également concernés par ce mode de transport. » (...) Lire la suite sur lest-eclair.fr

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