Dax : Trente ans à tourner au rythme des hélicoptères

jeudi 3 novembre 2011

L’association des Amis du musée de l’Aviation légère de l’Armée de terre et de l’hélicoptère fête ses 30 ans d’existence. Visite guidée comme si vous y étiez.
Le conservateur du musée, Claude Le Gouaille, les vice-président et président de l'association : Jean-Yves Braque et Roger Prigent - Photo Isabelle LOUVIERAvec près de 9 000 visiteurs cette année, le musée de l’Aviation légère de l’armée de terre connaît un remarquable succès, grâce notamment à l’association des Amis du musée qui anime la découverte des lieux. Son président Roger Prigent et Pierre-Yves Braque, le vice-président, en tête. Visite guidée avec eux.

A comme animal
Facile à remarquer : tous les avions ou hélicoptères portent des noms d’animaux. Puma, Frelon, Couguar, Écureuil... Toujours plus féroces quand ils sont destinés à tuer... Mais ces noms varient s’ils sont utilisés dans le civil ou dans le militaire : «  Par exemple, le Super Puma dans le civil devient Couguar. »

C comme conservateur
Le colonel Claude Le Gouaille, arrivé il y a un an en provenance de Montpellier, fait partie des 17 conservateurs de musée de l’armée. « Ici, on a la plus belle collection de voilures tournantes de France, plus de 60, dont beaucoup sont prêtées ou en dépôt faute de place. »

E comme extension
À l’étroit, le musée devrait s’agrandir prochainement pour devenir le plus grand musée d’Europe et accueillir probablement près de 10 000 visiteurs par an. « On aimerait doubler la surface et passer à 6 000 m2 », explique le conservateur Claude Le Gouaille.

F comme fil de laine rouge
Les fins observateurs auront remarqué un petit bout de laine rouge accroché devant la verrière des « hélicos ». « Cela permet de voir le dérapage d’un hélicoptère dans l’air, il faut que le fil reste bien droit ». Le moins onéreux des accessoires à n’en pas douter !

G comme Grande Vadrouille
Qui ne se souvient pas du soldat allemand qui louche dans le célèbre film de Louis de Funès ? À la fin du long-métrage, il abat un Morane Criquet 505. On vous le donne en mille : cet avion se trouve dans le hangar du musée dacquois. Bien avant cette parenthèse cinématographique, cet avion, surnommé également « La Sauterelle », avait « réussi » en 1943 l’évacuation de Benito Mussolini, retenu prisonnier dans les Abruzzes…

H comme hélicoptère
Évidemment, le musée regorge de ces bijoux militaires. « L’Armée de terre a saisi l’importance de ce véhicule pendant la guerre d’Algérie. Pour aller sur les reliefs, on ne pouvait utiliser les camions ou les avions. Déjà en Indochine, il était utilisé mais c’est vraiment en Algérie qu’on a pris conscience de ses possibilités. »

L comme livre
À l’entrée du musée, un livre recueille les impressions des visiteurs, en français, hollandais, russe ou encore en espagnol. En 2011, la palme du meilleur mot est attribuée à Marine : « C’était trop cool car je suis passionnée d’hélicos et j’ai 12 ans. Plus tard, je veux être pilote. » (...) Lire la suite sur sudouest.fr

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