Depuis trois semaines, l’hélicoptère de la gendarmerie basée à Parme est en révision. Pour quelques jours encore, il fait cruellement défaut aux services d’urgences.
Avec le retour de l’été, les montagnes se peuplent de randonneurs, les baigneurs filent à la plage et les routes se congestionnent. De quoi mettre les services de secours et d’urgence sur les dents.

Ces jours-ci plus qu’à l’ordinaire car l’un des maillons essentiel de la chaîne des secours est rompu : l’hélicoptère de la gendarmerie nationale, basé à l’aéroport de Biarritz, est indisponible ce mois de juin, pour révision et il n’est pas remplacé

« C’est vraiment regrettable, » déplore le responsable du Samu de Bayonne, le docteur Tarak Mockni qui note que « l’Écureuil bleu a cruellement manqué ce mois de juin ». En matière de secours, l’hélicoptère n’est jamais la garantie d’un sauvetage réussi, d’un décès évité, mais en mer ou en montagne, il met les équipes de secouristes et d’urgentistes à pied d’œuvre plus rapidement et plus efficacement que des secours envoyés par la route.

Deux exemples récents illustrent le problème. Lors d’une noyade à Labenne, les secours ont été déployés avec des Maîtres nageurs- sauveteurs, le bateau de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), deux jet-skis… La forte houle a empêché les sauveteurs de localiser le jeune homme de 22 ans.

Samedi, lors d’un malaise survenu sur la course de montagne « Hirukasko », le défaut d’hélicoptère s’est aussi fait sentir. L’hélicoptère de la sécurité civile Dragon 64, est basé à Gavarnie et ne pouvait intervenir. C’est donc l’aéronef du Samu qui est venu en aide au coureur de 28 ans. L’évacuation a été difficile car cet appareil ne dispose pas de treuil contrairement aux hélicoptères de la sécurité civile et des gendarmes. La victime a dû être transportée sur brancard jusqu’au site où l’hélicoptère a pu se poser. (...) Lire la suite sur sudouest.fr