L’hélicoptère d’affaires n’est toujours pas entré dans la mentalité française

jeudi 16 juin 2011

Pouvoir se poser à peu près n’importe où, échapper aux longues formalités d’embarquement ou encore aux embouteillages… L’hélicoptère dispose de nombreux atouts pour séduire les chefs d’entreprises et cadres en voyages d’affaires. Paradoxalement, en France, pays du leader mondial des fabricants d’hélicoptères, Eurocopter, ce marché n’arrive pas à décoller. Secoué de plein fouet par la crise, il souffre également d’un déficit d’infrastructures et peine à conquérir un public pas vraiment converti à la solution hélicoptère.

A rebours des clichés, flexible, rapide et de plus en plus confortable et silencieux, ce mode de transport a pourtant beaucoup à offrir aux habitués des voyages d’affaires.

Matériaux précieux, boiseries élégantes, sièges et espaces de rangements pouvant adopter plusieurs configurations, niveau de confort très important… lors du salon EBACE (European Business Aviation Convention and Exhibition) du mois de mai dernier, Eurocopter, filiale d’EADS, présente l’EC145 “Mercedes-Benz Style”. L’intérieur de l’appareil, conçu par le constructeur automobile, s’inspire des modèles très haut de gamme de Mercedes. Dans la lignée de l’Eurocopter EC135 entièrement designé par Hermès, dont le premier exemplaire a été vendu en mai 2009 à une compagnie d’Abou Dhabi, cet appareil a été conçu pour les déplacements privés, mais aussi professionnels, d’une clientèle ultra-VIP. Sur le segment des appareils civils pouvant être dédiés aux voyages d’affaires, le leader mondial des fabricants d’hélicoptères propose bien sûr des appareils moins luxueux, et donc moins chers, aptes à séduire une clientèle business plus large. Malgré cet important savoir-faire technologique, industriel et commercial made in France, le marché des hélicoptères d’affaires peine franchement à décoller dans l’Hexagone. Une étude de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, réalisée en 2005, révèle ainsi que les voyages d’affaires effectués en hélicoptère représentent à peine plus de 1 % des déplacements professionnels en France. Une utilisation marginale qui peut laisser songeur. (...) Lire la suite sur nouveleconomiste.fr

Vos commentaires

  • Le 18 juin 2011 à 01:25, par Chris En réponse à : L’hélicoptère d’affaires n’est toujours pas entré dans la mentalité française

    La France premier constructeur d’hélicoptères du monde reste un des derniers utilisateurs en France, pour faire plaisir aux écolos barbus, jaloux, et les gouvernements gauches ou droites, grands utilisateurs lors de leurs déplacements en missions ou on adorent ce moyen de transport ! Je suis d’accord avec eux, mais il ne faut pas cracher dans la soupe, quand les élections sont en courte finale. Hélico=secours plaine, mer, montagne, inondations, feux de forets, ravitaillements des refuges de montagne fréquentés par des écolos de la ville, descentes des poubelles, etc... Un homme d’affaires, effectuant un vol ex : Moscou-Nice : 3 heures de vol, Nice Saint-Tropez : 3 heures en voiture, alors qu’en hélico 20 minutes ! Héliport de la presqu’île fermé en saison de 12 h à 17 h pour raisons électorales… Pauvre France !

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  • Le 18 juin 2011 à 07:37, par Chris En réponse à : L’hélicoptère d’affaires n’est toujours pas entré dans la mentalité française

    Un article de qualité écrit par Claire Ageneau.
    Puissent les mentalités évoluer…

    Chris

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