Les équipages du Dragon 34 honorés

dimanche 19 décembre 2010

Ils avaient participé aux secours lors des intempéries varoises survenues en juin.
Thierry Fruit et Michel Lamarre (pilotes), Jean-Claude Pagnier et Olivier Lafaye (mécaniciens opérateurs de bord) et Cyril Marshal (sapeur-pompier et plongeur de bord) ont été épinglés de l'ordre national du Mérite - Photo DRIls ont été récompensés au ministère de l’Intérieur « La plupart des gens ont été sortis par les fenêtres », se remémore, sans fioriture ni circonvolution, Thierry Fruit, le chef de la base montpelliéraine de la Sécurité civile.

Ou le récit de vingt-quatre heures, entre les 15 et 16 juin derniers, au cours desquelles les hommes du Dragon 34 ont pris part au sauvetage des Varois piégés par les soudaines inondations ayant touché le département.

Une situation qui s’est dégradée au point d’envoyer sur place, en renfort des secours locaux, pas moins de cinq autres machines de la Sécurité civile pour épauler le Dragon 83.

Au final, cette opération, dont l’ampleur aura été à la hauteur de ce déchaînement météo, a nécessité l’engagement de vingt-six aéronefs sur deux jours. Une véritable noria de voilures tournantes ayant permis d’effectuer quelque 1 300 opérations de secours. Dans ce nombre, les deux équipages du Dragon 34 ont ainsi secouru 120 personnes en 9 h 30 de vol, « de jour comme de nuit avec l’aide de jumelles à vision nocturne », détaille Michel Lamarre, l’un des pilotes montpelliérains. L’un des cochers de l’EC 145 (leur ’monture’) qui, avec ses collègues, a été reçu, il y a quelques semaines, au ministère de l’Intérieur. Une réception au cours de laquelle les équipages - Thierry Fruit et Michel Lamarre (pilotes), Jean-Claude Pagnier et Olivier Lafaye (mécaniciens opérateurs de bord) et Cyril Marchal (sapeur-pompier et plongeur de bord* voir commentaire ci-dessous) ont été épinglés de l’ordre national du Mérite.

« Le 15 à 16 h, Cyril était sur un secours à Maurin. Deux heures après, il nous a rejoints et est resté jusqu’au lendemain alors qu’il avait entamé sa garde à 8 h ! », raconte Thierry Fruit. Une sacrée perf’, à l’image de ce travail commun mené par les équipages héraultais.

Lesquels méritaient bien, à tout le moins, cet hommage national.
J-F Codomié source

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