Les élèves en visite à Heli Challenge

jeudi 16 décembre 2010

Dans le cadre « Raconte-moi l’entreprise », réalisé entre le Medef, La Dépêche du Midi et l’Education nationale, des collégiens de Saint-Taurin ont visité Heli Challenge. Voici leur article.

Les élèves de la classe de 3e du collège Saint-Taurin heureux de leur visite à Heli Challenge - Photo DDM Vendredi 26 novembre, les élèves de 3e de l’option « découverte professionnelle » du collège Saint-Taurin ont visité l’entreprise Heli Challenge, située à Auch. Ainsi ils ont découvert quelques métiers du secteur de l’aéronautique grâce à la chambre de commerce et d’industrie du Gers qui organisait des journées « Portes ouvertes » des entreprises gersoises, du 22 au 26 novembre.

Heli Challenge est une filiale d’une société spécialisée dans le pilotage et la maintenance d’hélicoptère basée à Gap. Elle débute son activité en mai 2010 et succède à la société auscitaine Ixair pour proposer à nouveau des cours de pilotage, des baptêmes de l’air et la maintenance d’hélicoptères. C’est la seule entreprise à proposer ce genre de services en Midi-Pyrénées. Sa clientèle est composée de particuliers et d’entreprises souvent étrangères (Maroc, Italie…).

Différents métiers
Le métier d’instructeur de pilotage vise à former des particuliers ou des professionnels au pilotage d’hélicoptère. Patrick Sordes travaille sur un hélicoptère entièrement français construit par B. Guimbal, ancien ingénieur d’Eurocoptère. Son coût (264 000 €) explique les honoraires des heures de vols à 500 €. Le diplôme de pilote instructeur peut être obtenu par le biais d’un engagement dans l’armée ou auprès de différentes écoles spécialisées. Il est possible d’être pris en charge par des sociétés pétrolières pour travailler sur des plateformes « offshore », des organismes tels le Samu, la Sécurité civile, la gendarmerie.

Quant à Bernard Chéty, responsable de Heli Challenge et mécanicien, sa tâche est de contrôler la conformité des normes de sécurité. Il doit donc être attentif et observateur. Il lui arrive de devoir démonter entièrement un hélicoptère lors de la révision générale, tous les douze ans. Pour exercer ce métier, il a passé un CAP en mécanique puis s’est engagé cinq ans dans l’armée où il a pu parfaire sa formation en touchant à divers moteurs et modèles d’hélicoptères.

Ces métiers sont passionnants mais il est difficile de décrocher un emploi car il n’y a pas beaucoup d’entreprises d’hélicoptères en France. Mais retenons que toute passion peut donner des ailes. source

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