L’hélicoptère de la section aérienne toujours en alerte

samedi 16 janvier 2010

En 2009, cette unité de la gendarmerie a effectué 474 missions
Dans le hangar de l'hélistation qui abrite l'EC 145, le capitaine Jean-Paul Marzi (aux commandes), patron de la Sag et l'un des trois mécaniciens de l'unité, Lionel Astier - Photo Philippe DubernardEn alerte 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, l’hélicoptère EC 145 de la section aérienne de la gendarmerie (Sag) et son équipage, peuvent être mobilisés à tout moment pour une intervention.

Lorsque l’équipage de permanence est présent sur le site de l’hélistation, situé sur les hauteurs du centre hospitalier, il s’écoule à peine cinq minutes entre l’alerte et le décollage ! Pour gagner du temps, et parce que le pilote et son mécanicien connaissent parfaitement la région, c’est une fois en vol que les coordonnées du point d’intervention seront déterminées avec plus de précisions en liaison avec le PC radio de la section aérienne.

"C’est le mécanicien qui va alors lire la carte et identifier les reliefs et surtout les lignes électriques et notamment celle à haute tension", note le capitaine Jean-Paul Marzi, commandant de la Sag depuis août 2008 mais aussi l’un des trois pilotes de l’EC 145 à bord duquel prennent également place en version secours, deux gendarmes du PGHM de Jausiers ou deux pompiers du Groupe Montagne pour le secteur Verdon, et un médecin urgentiste de l’hôpital spécialisé dans ce type de mission "aéroportée".

Mais avant de décoller et surtout après chaque retour de mission, l’appareil bi-turbine, fait l’objet d’une inspection visuelle. "On vérifie par exemple le marquage des vis, les goupilles et l’absence de fuite,précise Lionel Astier l’un des quatre mécanos de la base. L’objectif c’est de déceler le mal le plus tôt possible !"

Anne Bignand fait partie du secrétarait qui assure également les liaisons radio mais aussi l'avitaillement de l'appareil - Photo Philippe DubernardOutre ces vérifications, et le plein du réservoir, tout du moins pour une heure de vol à raison d’une consommation de 300 litres par heure pour une vitesse de 220 km/h, tout le matériel de secours ainsi que l’équipement médical d’urgence, est toujours prêt à être embarqué. C’est d’ailleurs le rôle des secouristes du PGHM qui se relayent sur place par binômes.De jour comme de nuit Mais le secours n’est pas le seul type d’intervention de l’hélicoptère qui peut également être mobilisé sur une affaire judiciaire, et venir par exemple en appui des forces de l’ordre au sol.

De jour, mais aussi de nuit selon les conditions météo avec dans ce cas-là un projecteur qui vient compléter l’équipement très sophistiqué de l’appareil. "Avec ce projecteur, à 100 mètres on peut éclairer une surface équivalente à un stade de foot !", précise le capitaine Marzi dont l’hélicoptère est en permanence équipé d’un treuil manoeuvré en mission par le mécanicien de bord.

"On dispose de 90m de câble et l’on peut remonter deux personnes à une vitesse de 1 à 1,3 m seconde", note le commandant de la Sag.

Alexandre Meyer, l'un des membres du PGHM de Jausiers est l'un des secouristes qui se relayent à la Sag - Photo Philippe DubernardEn 2009, la Sag a effectué 474 missions dont 218 secours et 79 opérations de recherches visant à retrouver des personnes égarées ou disparues. La section aérienne est également intervenue dans le cadre d’enquêtes judiciaires dans une zone d’intervention particulièrement vaste. En effet, outre le territoire des Alpes-de-Haute-Provence, l’hélicoptère peut être amené à tout moment à intervenir sur les cinq départements limitrophes. Philippe Dubernard source

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