Mende : l’hélicoptère de la Sécurité civile en débat

samedi 14 août 2010

RAPPEL : L’attribution d’un aéronef payé par l’État semble en bonne voie. Il permettrait d’élargir les interventions de secours à la personne
Présente depuis neuf années en Lozère, la société Mont-Blanc Hélicoptère met à disposition du Sdis et du Samu des moyens humains et matériels, à savoir des pilotes et un hélicoptère monomoteur de secours Écureuil en période estivale.
Pour l’année 2011, l’attribution d’un hélicoptère d’État de la Sécurité civile semble sur les rails. L’État a choisi d’affecter un ou deux hélicoptères supplémentaires sur le territoire national. Les départements sont nombreux à les désirer. « Six mois en arrière, avoir un hélicoptère de la Sécurité civile paraissait impossible. Désormais, nous nous engageons vers une solution plutôt favorable », explique le député UMP Francis Saint-Léger. Un scénario qui a également les faveurs de Jean Roujon, président du Sdis. « Dans ce dossier je rappelle une chose : l’essentiel est le service rendu aux Lozériens. Et je souhaite un service qui fonctionne. Le reste, c’est du vent. » Mais reste à préciser les modalités et les domaines d’interventions de l’hélicoptère du Sdis. Sera-t-il basé à Mende même ? Pour quelle période de l’année ? Rien n’est officiel, « une étude est en cours », avait affirmé Brice Hortefeux lors de sa visite à Saint-Chély le 23 juillet dernier. L’idée est d’augmenter le temps de présence de l’hélicoptère dans le département.
Un tel scénario marquerait un engagement accru de la solidarité nationale. Aujourd’hui l’apport de l’État est en effet marginal dans le secours héliporté lozérien. À l’inverse, les aéronefs de la Sécurité civile sont financés par l’État. L’armement et l’équipage resteraient à la charge du Sdis.
L’hélicoptère de la Sécurité civile offre des avantages certains pour le secours à la personne : de pouvoir voler par mauvais temps ou de nuit, ce qui n’est pas toujours le cas aujourd’hui avec l’hélicoptère de la société Mont-Blanc. Et de pouvoir se poser directement sur le toit des hôpitaux.
Par contre l’hélicoptère Écureuil 48 est engagé pour combattre des départs de feu. Des interventions qui représentent environ 15 % de ses sorties. Jusqu’à aujourd’hui, aucun engin de la Sécurité civile n’assure ce genre de mission. « L’important est quand même de donner priorité aux secours à la personne », affirme Jean Roujon. Pour lui le cumul de deux engins ne serait pas rationnel. « Et rien ne dit qu’un jour les hélicoptères de la Sécurité civile ne pourront pas transporter de l’eau. C’est une question qui relève de sa direction », note de son côté Francis Saint-Léger.
La décision finale, quant à la mise en place de l’hélicoptère de la Sécurité civile, devrait intervenir dans les prochains mois. Restera à négocier l’essentiel : quand et comment intervenir. Sylvain Lablanqui source

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