L’homme de 74 ans retrouvé mort dans le massif de l’Épine
Gendarmes et pompiers ont repris les recherches, hier, dès le tout début de matinée pour tenter de retrouver un randonneur de 74 ans n’ayant plus donné signe de vie depuis jeudi, 10 h 30 du matin. C’est une des équipes de pompiers réparties sur le secteur d’intervention qui a fait la macabre découverte hier vers 15 h 50. Le corps du septuagénaire a été retrouvé au pied d’une barre rocheuse à 1 066 mètres d’altitude, victime d’une chute mortelle au col de la Vacherie, sous le Roc Blanc et à 1 km de la Dent du Chat dans le massif de l’Épine.
Venu en vacances en famille dans la région aixoise, le septuagénaire, originaire des Pyrénées-Orientales, avait décidé de partir en randonnée seul jeudi matin vers 5 heures, au départ du col du Chat et à l’assaut, d’après ses dires, de la Dent du Chat.

Les recherches interrompues vers 21 h 30 jeudi soir, ont repris hier matin
Il aurait apparemment atteint son objectif puisqu’il aurait passé un coup de fil par portable à son épouse vers 10 heures-10h20 ce même jeudi, pour expliquer qu’il était en train de redescendre de sa "course" en montagne, mais qu’il se trouvait dans un passage difficile et qu’il aurait sans doute du retard. Inquiète de ne toujours pas le voir rentrer vers 16 heures, son épouse avait alors donné l’alerte et un important dispositif de recherches s’était alors mis en branle dans le secteur autour de la Dent du Chat dès la deuxième partie de l’après-midi de jeudi.
Le randonneur n’ayant pas donné d’éléments précis sur son itinéraire, les gendarmes, aidés très vite en renfort d’une quinzaine de pompiers de l’équipe départementale de secours en montagne, d’un maître-chien et d’un hélicoptère de la sécurité civile, avaient entrepris de fouiller les sentiers de grand axe de randonnée, au départ du parking du Mont du Chat où la voiture du septuagénaire avait été localisée.
Sans résultat jusqu’à ce que les recherches soient interrompues peu avant 21 h 30, la pénombre ne permettant plus d’assurer la sécurité d’évolution des équipes de secours, ni leur efficacité dans la recherche de personne.

L’homme de 74 ans retrouvé mort dans le massif de l’Épine.
Dès 7 h 30 hier, une trentaine de militaires issus des trois compagnies de Chambéry, Albertville et Saint-Jean-de-Maurienne, épaulés par les moyens aériens du PGHM d’Annecy et de Bourg Saint Maurice, et d’une vingtaine de pompiers (dont deux maîtres-chiens) ont relancé leur opération conjointe et passé au peigne fin non seulement tous les chemins moins empruntés par les randonneurs, mais aussi les pieds de barres rocheuses souvent très difficiles d’accès. Craignant le pire pour le pauvre randonneur. Ce qui, hélas, s’est avéré être une crainte fondée. source