En mémoire de Philippe...

mardi 28 avril 2009

Philippe Métais, Pilote - Photo © PQR/Nice Matin, MAXPPP, Jeannot Filippi« Il n’y a pas de Bon Dieu » déclare Marc. A Caissargues, petite commune située à proximité de Nîmes, les amis du pilote, Philippe Métais, 42 ans, décédé, samedi lors du crash d’un hélicoptère en Haute Corse, sont émus. « Philippe était gentil, discret et très simple. Il ne méritait pas ça », reprend Marc. Il avait pris l’avion à Marignane, vendredi, pour rejoindre sa base. « Nous devions partager un barbecue le 1er mai à Caissargues avec sa famille. » Ce Gardois pilotait l’hélicoptère de la Sécurité civile qui s’est écrasé, par mauvais temps, dans les montagnes de Haute Corse dans la nuit de samedi à dimanche. Les cinq personnes qui se trouvaient à bord, dont une maman qui venait d’accoucher et son bébé, sont décédés.
Philippe Métais laisse derrière lui une femme, Patricia et deux enfants Lise (10 ans) et Vivien (9 ans). « La nouvelle de sa mort nous a anéantis », commente le maire de la commune, Jacques Bécamel. C’était quelqu’un sans histoire qui s’était installé sur la commune avec sa petite famille il y a quelques années. » Avant d’être affecté en Corse à Bastia en 2007, Philippe Métais ancien pilote d’hélicoptère expérimenté dans l’armée de Terre, a été pendant trois ans instructeur au centre de formation du Groupement d’hélicoptères de la Sécurité Civile à Nîmes-Garons. « C’était un pilote très calme et posé. Un camarade de bon aloi, insiste Franck Pierre, responsable de la formation des pilotes à Nîmes. Comme tout le monde, il avait demandé à être opérationnel et avait été nommé en Corse. Pilote sauveteur, c’est notre métier, notre passion... » A Caissargues, depuis ce drame, les amis de Philippe Métais se relaient auprès de sa femme et de ses deux enfants.
Un hommage aux victimes de ce crash devrait être rendu par la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, jeudi à Bastia, en Corse. Enfin, les investigations concernant les circonstances de ce drame se poursuivent et s’annoncent longues et difficiles. source
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Des Amboisiens en deuil
Un hélicoptère de la Sécurité civile de Bastia s’est écrasé samedi soir dans les montagnes corses en tentant d’emmener à l’hôpital une jeune femme enceinte. Les cinq occupants de l’appareil, dont le bébé né dans l’hélicoptère, n’ont pas survécu à l’accident.
C’est dimanche, dans leur maison de l’avenue de Tours, à la sortie d’Amboise, que Jacques et Agnès Métais, les parents du pilote, ont appris la terrible nouvelle de la mort de leur fils.
A 42 ans, Philippe Métais était un pilote chevronné, en poste en Corse depuis trois ans. Il résidait à Caissargues, une localité à côté de Nîmes (Gard), avec son épouse et ses deux enfants de 9 et 10 ans.
En 1988, Philippe Métais avait émis l’idée de devenir pilote d’hélicoptère. Sa mère se souvient qu’alors, elle lui avait payé un baptême de l’air dans un appareil pour voir s’il allait être malade. Ce ne fut pas le cas.
Originaire de Loches, son père, Jacques, était ingénieur dans l’aéronautique à la Snecma. Il a fait sa carrière en région parisienne et ce n’est qu’à la retraite que les époux Métais se sont installés dans la maison de famille qu’ils occupent actuellement à la sortie d’Amboise. Ces Tourangeaux (elle est de Saint-Branchs) retrouvaient leurs racines.

Une passion pour le pilotage
Philippe Métais, quant à lui, a suivi un parcours militaire qui l’a mené sur différents théâtres d’opération, de la première guerre du Golfe au Rwanda. Ses parents soulignent sa passion pour son métier. « Il a refusé de monter en grade pour pouvoir continuer à voler », explique sa mère, fière d’un « parcours méritant » avec des décorations à la clé.
En 2003, Philippe Métais prend sa retraite militaire, mais « il voulait continuer de piloter », raconte Mme Métais. Il réussit son concours d’entrée dans la Sécurité civile où il peut donc continuer à vivre sa passion du pilotage tout en étant au service des autres. Il y fut instructeur avant d’être basé à Bastia où il était d’astreinte ce week-end.
Hier, entre le téléphone et Internet, leur fille à leurs côtés, Jacques et Agnès Métais se démenaient pour organiser leur déplacement jusqu’en Corse afin de rendre un dernier hommage à leur fils. Mais ce voyage n’est pas simple. M. Métais vit sous oxygène. Il lui faut transporter son matériel médical avec lui.
Hier, les contacts entre les services de l’État et la maison de l’avenue de Tours, à Amboise, étaient fréquents pour trouver un avion médicalisé qui puisse prendre en charge le père de la victime jusqu’en Corse.
Hier soir, Jacques et Agnès Métais étaient donc dans l’attente d’une solution en pensant à leur fils qui avait donné sa vie pour une devise : « Servir pour secourir ». source

Vos commentaires

  • Le 5 octobre 2018 à 15:46, par ELLUL épouse BEAUVOIS En réponse à : En mémoire de Philippe...

    Bonjour,

    Cette semaine OCTOBRE 2018 j’ai pensé à Philippe METAIS, j’ignorais pourquoi, cela remonte à plus de 40 ans, nous étions ensemble chez Mme GARDE pour le catéchisme et déjà il avait cette générosité envers les autres, je me souviens d’un menuet, des dessins, des leçons, puis il parti d’ERMONT je pense que son épouse est Patricia GNAGNI un Amour d’ enfance ; où que vous soyez je vous embrasse tendrement.

    Carole

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